Brésil

Rassemblés pour une manifestation devant le Congrès brésilien, des centaines de partisans de l’ex-président Jair Bolsonaro ont envahi l’édifice, mais également le palais présidentiel et la Cour suprême. Nombre de pays, y compris les USA, ont dénoncé le coup de force anti-démocratique. L’ancien président est sorti de son silence pour assurer qu’il n’avait rien à voir avec ces incidents.

Plusieurs dizaines de milliers de sympathisants de Lula ont envahi dimanche 1er janvier le centre de Brasilia, avant que le chef historique de la gauche ne soit proclamé président du Brésil pour la troisième fois. Le président brésilien réélu s’est offert un bain de foule, parmi ses partisans, avant de prêter serment devant le Parlement. Il s’est engagé « à reconstruire le pays, avec le peuple brésilien ».

La police brésilienne est sur les dents après avoir déjoué, dimanche, un attentat d’un partisan du président sortant Jair Bolsonaro, qui avait tenté d’utiliser des explosifs pour créer le « chaos » et empêcher le retour de Luiz Inacio Lula da Silva au pouvoir, une semaine avant son investiture. Plusieurs charges explosives ont été désactivées. Mais tout risque n’est pas écarté pour autant à la veille de l’investiture du Président de gauche.

Au Brésil, le président Lula est en train d’accomplir l’une de ses promesses de campagne : le programme social « Bolsa Família» sera prolongé pendant les quatre ans qui viennent. Ainsi, les Brésiliens les plus démunis continueront à recevoir l’allocation de 600 reais, soit un peu plus de 100 euros par mois. Le Sénat a validé le projet de loi lundi 28 novembre.