« L’accord est une contribution concrète à un État palestinien économiquement viable, qui peut vivre pacifiquement et harmonieusement avec ses voisins », a déclaré le ministère brésilien des Affaires étrangères dans un communiqué.
Le Brésil, qui reconnaît l’existence d’un État palestinien et a autorisé la construction d’une ambassade palestinienne dans la capitale brésilienne en 2010, a ratifié vendredi l’accord signé en 2011 entre le bloc commercial sud-américain Mercosur et l’AP. Il n’est pas certain que d’autres membres du Mercosur fassent de même. Il est même plutôt improbable que le gouvernement argentin de droite du président Javier Milei le fasse.
Les ministères des Affaires étrangères de l’Uruguay et du Paraguay n’ont pas immédiatement répondu interpellations.
Ibrahim Al Zeben, ambassadeur palestinien à Brasilia, a qualifié la décision du Brésil de « courageuse, solidaire et opportune ». C’est « un moyen efficace de soutenir la paix en Palestine », a-t-il déclaré dans un message adressé à Reuters, ajoutant qu’il espère que le commerce palestinien avec le Mercosur, qui ne représente actuellement que 32 millions de dollars par an, se développera.
A rappeler que le Brésil s’est solidarisé avec l’Afrique du Sud dans le procès intenté à l’entité sioniste à la Cour internationale de Justice (CIJ) pour génocide dans la bande de Gaza. Plus, le Président brésilien n’a pas hésité à critiquer vertement l’épuration menée par Israël à Gaza et en Cisjordanie occupées. Depuis, le froid marque les relations diplomatiques entre Brasilia et Tel-Aviv.