A Makalondi, le commissariat de police a été attaqué cette nuit par un groupe jihadiste. Aucun policier n’a été tué, mais le bâtiment a été pillé et incendié. Après un an d’accalmie, la région du Gourma nigérien, frontalière du Burkina Faso, était en alerte depuis plusieurs semaines.

Au Mali, une lettre du ministre malien de la Réconciliation nationale adressée à la médiation algérienne dénonce des violations de l’accord de paix de 2015 par les groupes armés signataires, et particulièrement par les ex-rebelles indépendantistes de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA). Cette lettre, classée « confidentiel » et adressée uniquement au chef de la diplomatie algérienne, a fuité mercredi 1er mars 2023.

Au Nigeria, Bola Tinubu, président nouvellement élu, a reçu mercredi le certificat de son élection lors d’une cérémonie solennelle devant les membres de la Commission électorale à Abuja. Même chose pour Kashim Shettima, vice-président élu. À cette occasion, B. Tinubu a tenu un discours où il appelle ses opposants à travailler avec lui. Ces derniers annoncent des recours pour contester l’élection.

Au Nigeria, le décompte des résultats pour les élections générales, et notamment la présidentielle, tardait encore mardi. Si Bola Tinubu, candidat du parti au pouvoir était en tête selon des résultats partiels, les partis d’opposition des deux autres principaux candidats, le PDP d’Atiku Abubakar et le Labour Party de Peter Obi, ont réclamé l’annulation du scrutin du 25 février et la démission du président de la Commission nationale électoral (Inec).

A trois jours des élections générales prévues au Nigeria, Abdulsalami Abubakar, ex-chef de l’État et président du Comité national pour la paix a, à cette occasion, rappelé candidats et partis à leur devoir, insistant sur la dégradation du climat électoral durant la campagne.

Trois jours après l’embuscade de Déou, les soldats du détachement de Tin-Akoff ont été visés lundi, près de la frontière avec le Mali selon des sources sécuritaires. Au moins 19 d’entre eux ont été tués, une trentaine sont blessés et un grand nombre portés disparus.

Au moins une quinzaine de soldats ont été tués lundi, lors d’une attaque de djihadistes présumés dans le nord du Burkina Faso près de la frontière du Mali, a-t-on appris mardi auprès de sources sécuritaires.

Bamako a vivement protesté contre des propos du président du Conseil européen qui déclarait récemment que le gouvernement malien était en cours d’effondrement après la rupture de l’alliance militaire avec des pays européens contre les djihadistes.

L’armée burkinabè a annoncé dimanche la fin des opérations de la force française Sabre au Burkina Faso, trois semaines après la dénonciation des accords de défense liant les deux pays par le gouvernement de la transition.