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Le Burkina Faso aux djihadistes : Un commissariat ciblé dans le Gourma

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A Makalondi, le commissariat de police a été attaqué cette nuit par un groupe jihadiste. Aucun policier n’a été tué, mais le bâtiment a été pillé et incendié. Après un an d'accalmie, la région du Gourma nigérien, frontalière du Burkina Faso, était en alerte depuis plusieurs semaines.
Un commissariat ciblé dans le Gourma

L’attaque s’est produite à la tombée de la nuit à l’heure de la prière du soir. Les jihadistes venus à moto et en 4×4 ont réussi à semer la confusion en attaquant le commissariat de police à la sortie sud de la ville, en direction de la ville burkinabè de Kantchari, obligeant la population à se terrer chez elle.

Les échanges de tirs entre policiers et jihadistes n’ont duré que quelques minutes, selon plusieurs sources. Devant la puissance de feu des assaillants, les policiers se sont repliés abandonnant ainsi le bâtiment pillé et incendié. Un véhicule a même été enlevé par les jihadistes. Aucun policier n’a été tué.

Depuis une semaine, toute la zone du Gourma était en alerte : de Torodi à Boni, en passant par Makalondi, Ouro Gueladjo et Tamou. Le calme est revenu à Makalondi avec l’arrivée, au petit matin, des forces spéciales qui ont manœuvré toute la nuit, en évitant mines et embuscades, pour accéder à la ville.

Selon plusieurs observateurs, il est grand temps que cette bourgade frontalière du Burkina Faso, à quelque 90 kilomètres de la capitale Niamey, ait son propre bataillon fixe de forces spéciales. La dernière attaque remonte à un peu plus d’un an, au niveau du pont-bascule à l’entrée de la ville.

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