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Afrique de l’Ouest
« De graves présomptions de prévarication » – autrement dit de « détournement de deniers publics » – pèsent sur cinq anciens ministres de l’ex-président Macky…
Le Maroc suit de près les récents événements en république du Niger et souligne l’importance de maintenir la stabilité de ce pays frère.
Le général Abdourahamane Tchiani, chef de la garde présidentielle à l’origine de la chute du président Mohamed Bazoum, s’est présenté vendredi 28 juillet comme le nouvel homme fort du Niger.
Au Sénégal, Ousmane Sonko, leader de l’opposition, a été interpellé vendredi en début d’après-midi par des éléments du GIGN, groupement d’intervention de la gendarmerie nationale. Une information confirmée par son parti, le Pastef. Cette arrestation n’aurait rien à voir avec l’exécution de la décision de justice après sa condamnation pour « corruption de la jeunesse ».
Le Maroc ne s’est pas empressé de condamner le coup de force opéré par l’armée au Niger, comme l’a fait l’Algérie et d’autres capitales, entre autres, africaines. Un trait de caractère de la diplomatie marocaine qui attend pour voir l’évolution de la situation dans ce pays clé du Sahel.
Mohamed Bazoum, président du Niger, est confronté à une tentative de prise de pouvoir par la force. Après la confusion de mercredi, la situation s’est clarifiée avec l’annonce par des militaires dans la soirée de mercredi avoir renversé le régime du président nigérien, dans une déclaration lue par l’un d’entre eux à la télévision nationale à Niamey, au nom d’un Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP).
Le dispositif sécuritaire a été levé, lundi, autour du domicile d’Ousmane Sonko, à Dakar. L’opposant était bloqué chez lui par les forces de l’ordre, depuis fin mai, à la veille de sa condamnation à deux ans de prison dans son procès face à l’ancienne masseuse Adji Sarr, qui avait provoqué des violences meurtrières. O. Sonko a toujours condamné une « séquestration ».
L’armée nigériane mène depuis le week-end dernier des opérations spéciales pour « éradiquer la crise » dans l’Etat du Plateau. Après trois mois de violence à huis clos, l’armée a déployé près de 300 soldats et des véhicules blindés pour tenter de ramener le calme dans l’état de Plateau.
Le chef de l’État, Macky Sall, a annoncé le 3 juillet qu’il ne briguerait pas de troisième mandat à la présidentielle de février 2024. Son parti et sa coalition lui ont donné « carte blanche » pour désigner un successeur. Mais en interne, des rivalités se manifestent au grand jour.
Des concerts de casseroles ont rententi samedi soir à Dakar et dans plusieurs localités, à l’appel de l’opposant Ousmane Sonko. Candidat à l’élection présidentielle de 2024, il entendait par cette manifestation protester contre l’interdiction de son meeting d’investiture, prévu l’après-midi, pour « risques de troubles à l’ordre public ».
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