Afrique de l’Est

Nairobi abrite depuis lundi, le premier sommet africain pour le climat. Pendant trois jours, des dirigeants d’Afrique et d’ailleurs sont réunis pour échanger avec les acteurs de la société civile ainsi que des entreprises publiques et privées, et des organisations internationales.

De violents combats ont été signalés durant le week-end entre l’armée et les paramilitaires près d’une base située dans le sud de Khartoum, la capitale. Plus de quatre mois après le début des affrontements au Soudan, les multiples appels aux deux généraux belligérants pour revenir au dialogue ne trouvent toujours pas d’échos. Le général Abdel Fattah al-Burhan, chef de l’armée, et le général Mohammed Hamdan Dogolo « Hemedti », qui dirige les paramilitaires, laissent parler les armes.

Al-Jazirah, troisième État le plus peuplé du Soudan, est en état d’alerte. Depuis début août, les incidents s’y multiplient entre l’armée et les Forces de soutien rapide (FSR). Le récent changement d’allégeance d’une milice locale suscite en outre des craintes.

Au cinquième mois de guerre inter-soudanaise, le conflit qui oppose l’armée régulière du général Abdel Fattah al-Burhan aux Forces de soutien rapide (FSR) – les paramilitaires dirigés par le général « Hemedti » – gagne en intensité avec son concert de morts, de blessés et d’exilés.

Au Soudan, cela fait près de quatre mois que les militaires et les paramilitaires sont entrés en guerre. Les deux parties étaient sûres de l’emporter rapidement, mais aujourd’hui, la guerre s’enlise. Elle s’étend et risque de durer des années selon les experts. L’ONU qui avait déjà mis en garde contre une guerre civile au Soudan, craint également l’ethnicisation de ce conflit.