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Sommet africain pour le climat : Des alternatives à sonder…

Nairobi abrite depuis lundi, le premier sommet africain pour le climat. Pendant trois jours, des dirigeants d'Afrique et d'ailleurs sont réunis pour échanger avec les acteurs de la société civile ainsi que des entreprises publiques et privées, et des organisations internationales.
Sommet africain pour le climat : Des alternatives à sonder…

En ouverture, William Ruto, président kényan, a invité lundi à « voir dans la croissance verte non seulement un impératif climatique mais aussi une source de milliards de dollars d’opportunités ». Le premier sommet africain sur le climat s’est ouvert pour trois jours à Nairobi, capitale kényane, sous l’égide de l’Union africaine et du gouvernement du Kenya. Une vingtaine de chefs d’État africains devraient faire le déplacement et s’exprimer à cette occasion.

La plénière a posé les enjeux de ce sommet africain, à 100 jours de la COP28 de Dubaï : à savoir le potentiel immense de l’Afrique pour verdir la planète. Ce n’est pas anodin, le premier sommet africain du climat est organisé au Kenya dont plus de 90% de l’électricité provient aujourd’hui des énergies renouvelables. W. Ruto espère que le sommet dont il est l’hôte ouvrira un nouveau chemin, où l’Afrique ne sera pas seulement victime de la crise climatique mondiale, mais la solution, grâce aux compétences de sa jeunesse, à ses puits de carbone et à ses minerais utiles aux industries vertes. « Vous n’avez pas seulement mis les pieds dans un centre de conférence, vous êtes entrés dans le futur, a-t-il lancé. Un futur avec un potentiel, mené par des partenariats internationaux, qui sera orienté vers la prospérité de l’Afrique, la croissance inclusive et une planète vivable pour tous. Nous devons voir dans la croissance verte non seulement un impératif climatique mais aussi une source de milliards de dollars d’opportunités, que l’Afrique et le monde sont prêts à capitaliser ».

Pour réaliser ce projet, les financements tardent à se concrétiser ou sont inaccessibles, regrette le dirigeant kényan, que ce soit pour l’adaptation au changement climatique ou pour les investissements verts. Quant aux peuples autochtones, ils reçoivent moins de 1% des fonds climat, déplore leur représentante au Kenya, alors qu’ils sont considérés comme les meilleurs garants de la conservation des milieux naturels.

Le sommet doit aboutir le 6 septembre à l’élaboration d’un texte commun sur les objectifs climatiques de l’Afrique, la déclaration de Nairobi.

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