Vie partisane

Le patron de l’Exécutif fait l’unanimité contre lui dans les rangs de l’opposition. Après le récent clash avec le PPS en lien avec une lettre ouverte des camarades restée sans réponse, voilà que le secrétariat général du PJD s’invite à la curée. En exigeant du chef du gouvernement, de présenter des « excuses au Parlement et aux Marocains ».

Une première qui fera date dans les annales du journalisme. Le tribunal de première instance de Rabat a reconnu Driss Lachgar coupable d’« injure publique ». En foi de quoi, le leader de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), a été condamné mercredi à une amende de 10.000 dirhams outre l’acquittement de 25.000 dirhams à chacun des plaignants pour dommages civils. De plus, D. Lachgar devra publier le texte du jugement dans un quotidien national, sous peine d’une astreinte de 300 dirhams par jour de retard.

Le Rassemblement national des indépendants (RNI) n’a pas laissé passer le discours critique exprimé par le Parti du progrès et du socialisme (PPS-opposition) à l’égard du bilan de mi-mandat du gouvernement, présenté au Parlement par Aziz Akhannouch. Depuis Agadir, ce dernier a présidé samedi un meeting partisan au cours duquel des « figures » de la formation qui pilote l’actuel gouvernement n’ont pas hésité à s’en prendre aux camarades de Nabil Benabdellah.

Sans surprise aucune, Nizar Baraka a été réélu à la tête de l’Istiqlal, dimanche 28 avril. Tout était couru d’avance puisque le secrétaire général n’avait personne en face pour le concurrencer. Rachid Afilal, qui avait exprimé quelques jours plus tôt son ambition à diriger le parti de la Balance, a fini par retirer sa candidature.

Alors que la direction de l’Union socialistes des forces populaire est dans la tourmente, après le scandale suscité par le financement peu catholique des études, voilà que la formation que dirige Driss Lachgar, pressé par une partie des siens de jeter le tablier, vient d’essuyer un nouveau coup dur. Les islamistes du PJD ont confirmé qu’ils ne participeront pas au projet de motion de censure contre le gouvernement annoncé le 27 mars par l’USFP.

Le scandale suscité par les études attribuées à des membres du parti de la rose n’en finit pas de rebondir. Le troisième communiqué produit par le quatuor Hassan Najmi, Abdelmaksoud Rachdi, Chakran Imam et Salaheddine El Manouzi, appelle à un aggiornamento au sein de la famille socialiste éclaboussée par les révélations pour le moins confondantes de la Cour des comptes.