#Libération_Palestine

Logo Perspectives med

L’USFP face à l’épineuse question des « études » : Le scandale qui effeuille les partisans de la rose…

Le scandale suscité par les études attribuées à des membres du parti de la rose n’en finit pas de rebondir. Le troisième communiqué produit par le quatuor Hassan Najmi, Abdelmaksoud Rachdi, Chakran Imam et Salaheddine El Manouzi, appelle à un aggiornamento au sein de la famille socialiste éclaboussée par les révélations pour le moins confondantes de la Cour des comptes.
L’USFP face à l’épineuse question des « études » : Le scandale qui effeuille les partisans de la rose…

Jamais deux sans trois ! On est déjà à un énième communiqués du quatuor des Refuzniks du parti de la Rose dont les pétales sont emportés par le souffle du scandale de l’attribution de projets de soutien et de contrats d’études à des cabinets liés à certains membres du parti.

Depuis mars dernier, date à laquelle la Cour des comptes a balancé un pavé dans la mare des socialistes, ces figures Ittihadies ont maintenu la pression sur le parti pour qu’il réponde de la crise éthique et politique qui secoue sa direction. Sauf que cette dernière, en la personne de Driss Lachgar, actuel homme fort de l’USFP, a préféré louvoyer au lieu de se prononcer sur le « conflit d’intérêt » que les commandes passées pour lesdites études charrie dans son sillage. Le SG de l’USFP, s’est payé le luxe d’extrapoler en rappelant que « de nombreuses expériences comparatives montrent que plusieurs partis politiques disposent de bureaux d’études et emploient des experts et des chercheurs qui œuvrent pour eux, renforçant ainsi leur gouvernance sans soulever de problèmes juridiques ou éthiques ».

Plus, le Bureau politique de la Rose a choisi de se serrer les rangs autour de son chef en s’attaquant de front à Zineb Al Adaoui qui préside aux destinées de la Cour des comptes. Pour eux, la loi n’autorise pas le Conseil supérieur de la Cour des comptes à intervenir dans le contenu et les résultats de ces études, car elles sont destinées à des fins politiques. Le rôle du Conseil se limite à vérifier le respect des procédures et il n’a pas le droit d’évaluer le contenu, afin de préserver l’obligation de neutralité imposée aux magistrats de la Cour des comptes. Jugées « insuffisantes » et « illogiques », ces réponses « vaseuses » ont poussé le quatuor à appeler, via son dernier communiqué, à des mesures concrètes pour restaurer l’intégrité et la crédibilité de l’USFP. En commençant par la restitution des sommes liées aux études. La « bande des quatre » qui réaffirme à cette occasion son engagement dans la lutte contre la corruption sous toutes ses formes,  appelle à une enquête interne approfondie, supervisée par le Comité d’éthique, afin de faire la lumière sur les irrégularités relevées dans le rapport de la Cour des Comptes. Mais le coup de grâce est porté, lui, à l’autorité du mage de la formation historique, comme le prouve l’appel pressant à la démission du Secrétaire général de l’USFP et ses complices, tout en faisant valoir l’impératif du renouveau démocratique au sein du parti.

La « bande des quatre »  a appelé à une mobilisation collective dans les rangs de l’USFP pour faire face à cette crise et mettre en œuvre les réformes nécessaires pour restaurer la confiance du public et, chemin faisant, garantir la pérennité du parti. Processus qui ne saurait être sans une culture de responsabilité et de reddition de comptes au sein de la famille socialiste, ainsi que la nécessité d’établir des mécanismes de contrôle et de surveillance efficaces pour prévenir les abus de pouvoir et la corruption.

Recommandé pour vous