L’USFP y affirme que « la démocratie en Turquie fait face à des attaques sans précédent et à des atteintes délibérées orchestrées par les autorités politiques du pays ». USFP et CHPsont tous deux membres de l’Internationale socialiste.Les Usfpeistes déplorent un « autoritarisme excessif » illustré par une répression généralisée des manifestations, un phénomène que le pays n’avait pas connu depuis les grandes protestations d’Istanbul en 2013. Leur communiqué précise que les personnes arrêtées sont « des opposants au régime antidémocratique du président Recep Tayyip Erdogan » et rappelle qu’E. Imamoglu, « élu démocratiquement », est pressenti comme le candidat du Parti républicain du peuple (CHP) pour l’élection présidentielle de 2028, représentant ainsi le principal rival du président actuel en qui « les forces populaires et démocratiques du pays placent leurs espoirs. »
Le parti souligne également que « le gouvernement du Parti de la Justice et du Développement (AKP) tente de porter un coup fatal à la démocratie turque, déjà affaiblie et épuisée par l’autoritarisme et la tyrannie ». Comme il appelle « toutes les forces progressistes et démocratiques du monde, notamment l’Internationale socialiste, l’Alliance progressiste et la communauté internationale dans son ensemble, à se rallier au peuple turc pour défendre la liberté, la démocratie et l’État de droit ».
Dommage que ce vieux parti ai choisi de faire l’impasse sur les dérives du système néo-ottoman piloté par R.T. Erdogan, notamment le rôle que la Turquie de l’AKP a choisi de jouer depuis 2011 pour souffler, entre autres, le régime baasiste en Syrie et placer à la tête de Damas un coupeur de tête qui couvre toujours les massacres du peuple syrien : chrétiens, kurdes, alaouites et druzes en savent quelque chose!