« Le conflit syrien est une affaire interne qui ne concerne que les Syriens », a déclaré le président tunisien Kaïs Saïed dans un communiqué après sa rencontre avec le nouveau ministre tunisien des Affaires étrangères fraîchement désigné.
Tunis et Damas ont rompu leurs relations diplomatiques depuis près d’une décennie. Et la Tunisie a renvoyé une mission diplomatique limitée à Damas en 2017, cherchant à retrouver plus de 3 000 Tunisiens qui auraient combattu en Syrie. Mais depuis que K. Saïed a pris les rênes de pouvoir en 2021 il a envoyé des signaux suggérant un changement dans sa politique diplomatique envers la Syrie.
Au cours des derniers mois, plusieurs autres pays arabes, dont l’Égypte, la Jordanie, le Sultanat d’Oman et les Émirats arabes unis, ont également annoncé être prêts à reprendre les échanges au niveau des ambassadeurs avec le gouvernement syrien.
La guerre soutenue par l’étranger qui a commencé en Syrie en 2011, est devenue une plate-forme pour les terroristes de Daech et d’autres groupes terroristes soutenus par l’Occident, menant des actes déstabilisateurs dans ce pays et au-delà de ses frontières, en particulier en Irak.