Polisario

Prétoria ouvre ses bras au Polisario : « Du cinéma », selon N. Bourita

Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, a vu en l’accueil chaleureux réservé au chef du Polisario par Cyril Ramaphosa président sud-africain, du cinéma. «Nous avons tous suivi ce cinéma», a-t-il déclaré, jeudi, lors d’un point de presse animé avec son homologue belge.

Dossier saharien : Le Polisario charge bille en tête Paris et Madrid

Le dossier saharien passe un mois crucial. Mais il faut croire qu’à la lumière du rapport soumis par Antonio Guterres aux membres du Conseil de sécurité et au regard des échos de la tournée de Staffan De Mistura dans plusieurs capitales concernées que la gestion du conflit, jugé de « basse intensité », est susceptible de reproduire le statu quo. Cela s’explique à l’aune des réactions des séparatistes du Polisario.

Le Polisario gêne la Minurso : J-P. Lacroix l’affirme depuis Madrid

Dans une interview accordée à l’agence EFE, Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint aux opérations de paix, signale que les Nations unies sont préoccupées par les «limitations» de mouvements des membres de la MINURSO, imposées par le Polisario et ce, depuis son retrait du cessez-le-feu. En dépit de cela, ajoute le diplomate français en déplacement à Madrid où il a rencontré le chef de la diplomatie espagnole, l’ONU «fait tout son possible pour réduire leur l’impact» sur la mission.

Attaque contre des camions au Sahara : Lorsque le Polisario confond « no man’s land » et territoire libéré

En construisant le mur de défense, les FAR ont suivi un tracé des frontières qui laissait des milliers de kilomètres carrés libres de toute présence militaire. C’était le vaste « no man’s land » que les séparatistes du Polisario ont tenté de réoccuper sous le couvert des territoires libérés connectés à Tindouf. Pour le Maroc qui a entamé depuis quelques années déjà la restructuration de ses systèmes de défense dans la zone méridionale, pas question de laisser le champ libre aux séparatistes. Pour y organiser leurs shows politico-médiatiques et, le cas échéant, des bases de départ d’offensives contre le Maroc. Depuis l’épisode d’El Guerguerate, les FAR ont reçu l’ordre d’éliminer tous les risques le long de la frontière avec l’Algérie et la Mauritanie. Et c’est ce qu’ils appliquent, n’en déplaise aux adversaires de l’intégrité territoriale du pays.

Face aux retrouvailles entre Madrid et Rabat : Groggy, le Polisario crie à « la trahison » espagnole

La concorde maroco-espagnole n’est pas pour plaire à tous. Après avoir assimilé à une « trahison » l’appui de Madrid affiché à l’endroit du Plan d’autonomie au Sahara et dévoilé la carte marocaine non expurgée de ses provinces sahariennes, les séparatistes ont suivi leur mentor algérien en suspendant tout contact avec Madrid. Pas de quoi démonter l’Exécutif espagnol.

Un lobby démocrate pro-Polisario s’agite à Washington : Des élus s’opposent aux ventes d’armes au Maroc

A la veille de la tenue, à Rabat, du nouveau round des sessions du Dialogue stratégique entre le Maroc et les Etats-Unis d’Amérique, le lobby pro-Polisario composé d’élus démocrate rue dans les brancards pour « bloquer » tout transfert d’armements au Royaume. Africa News Organisation, média basé à Washington fait grand cas d’une lettre adressée par les élus US au locataire actuel de la Maison Blanche.

Tindouf en ébullition : Les dirigeants du Polisario lâchés par les leurs ?

La direction du Polisario est de plus en plus en proie au doute depuis que le Maroc a verrouillé, militairement, ses frontières tout en empêchant les éléments du Polisario de circuler librement dans la zone-tampon tout le long des murs de défense. De guerre lasse, la population qui n’ignore pas le rétrécissement de la marge de manœuvre de ses leaders inféodés à Alger commence à ruer dans les brancards. Ce qui vient de se passer à Tindouf est symptomatique d’un ras-le-bol généralisé dans les camps de Lahmada.

Activisme marocain en Afrique : Alger souffle le chaud et le froid

Le secrétaire général du Polisario a invité, samedi à Addis-Abeba, les Africains à prendre des sanctions, voire même des actions militaires, contre le Maroc, conformément à la Charte de l’Union africaine. Cet appel incongru intervient alors que le sponsor du séparatisme sahraoui, l’Algérie en l’occurrence, a réaffirmé de la bouche même de son chef de la diplomatie qu’elle ne cherchait pas l’escalade contre le Maroc.

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