Polisario

Dossier saharien : Le Polisario en force à Moscou

En prévision de la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies, devant prolonger le mandat de la MINURSO, le Front Polisario n’en finit pas de s’agiter. C’est dans ce cadre qu’une délégation a été dépêchée, mercredi, à Moscou où a été reçue Mikhail Bogdanov, envoyé spécial du président russe en charge du Moyen-Orient et des pays d’Afrique et vice-ministre des Affaires étrangères.

Dossier saharien : Pourquoi face à l’ONU, le polisario souffle le chaud et le froid ?

En multipliant les attaques contre l’ONU, jugée partiale, les séparatistes du Polisario qui cherchent à faire plus pression sur l’instance onusienne ne font que refléter le désarroi dans lequel ils se trouvent. Remis à l’ordre par les membres du Conseil de sécurité, le Polisario recourt à l’ « agit-prop » pour convaincre ses partisans de sa présence sur un terrain qui lui fait défaut, pour ne pas dire qui lui est hostile.

Dossier Saharien : Les nouvelles « prétentions » du Polisario…

Les séparatistes du Polisario s’agitent à la veille de l’entrée en lice, début novembre, de Staffan De Mistura, dans ses fonctions de nouvel envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara. Ils se croient en mesure de « borner » la mission à laquelle devrait s’atteler le diplomate italo-suédois et exigent la renégociation de l’accord de « cessez-le-feu » qu’ils violent depuis l’épisode d’El Guerguerate, lorsque les FAR les ont boutés, il y a près d’un an, hors du point de passage terrestre reliant le Maroc à la Mauritanie.

Dossier saharien : Washington et Bruxelles sous pression polisarienne

Les séparatistes du Polisario et leurs soutiens algériens mettent les bouchées doubles pour nuire aux intérêts du Maroc. Que ce soit au niveau de Washington, qui apporte son appui franc à la marocanité du Sahara, où au niveau de Bruxelles, capitale de l’espace européen avec lequel le Royaume est lié, tous les moyens sont bons à prendre. Pourvu que la position du Maroc soit fragilisée.

Dossier saharien : Le Polisario use de la menace face à l’ONU

Au moment où le conseil de sécurité examine la question de la prolongation du mandat de la MINURSO au Sahara, le Front Polisario choisit de hausser le ton. Mardi, Brahim Ghali, son chef, a affirmé que «la guerre est déclenchée sur le terrain et il n’est plus possible d’éviter ses risques et retombées sur la région, au cas où l’ONU continue de gérer la crise au lieu de la solutionner».

Dans les kiosques

Suivez-nous sur:

© 2024 Pm-Editions. | Réalisation & Seo : Digitaltransformer.ma.