Le patron de l’Exécutif fait l’unanimité contre lui dans les rangs de l’opposition. Après le récent clash avec le PPS en lien avec une lettre ouverte des camarades restée sans réponse, voilà que le secrétariat général du PJD s’invite à la curée. En exigeant du chef du gouvernement, de présenter des « excuses au Parlement et aux Marocains ».

Le chef du gouvernement multiplie les sorties et prend un malin plaisir à ne pas aborder les questions qui fâchent. Après son déplacement à Laayoune où il a tenté de mobiliser les Rnistes autour du dossier saharien et du développement qu’induirait l’offre atlantique faite aux pays sahélo-saharien, le voilà qui revient depuis l’enceinte parlementaire sur le dossier de l’éducation nationale, encore en proie aux miasmes, pour pérorer sur la réforme du système éducatif public en déliquescence. Le choix de la thématique est des plus étonnants à l’heure où le dossier des enseignants, pierre angulaire dans toute réforme, est oblitéré par les suspensions et autres ponctions sur salaire. Aziz Akhannouch opère ainsi une fuite en avant alors que des questions d’importance méritent de bénéficier de l’intérêt de l’Exécutif et de son chef : sécheresse, chômage, santé, coût de la vie et le yoyo des prix à la pompe. Sur ces sujets, le maestro de la majorité a préféré mettre une sourdine…

Le chef du gouvernement s’est engagé lundi 30 octobre, lors d’une réunion avec les syndicats les plus représentatifs du secteur de l’éducation nationale, à œuvrer à l’amélioration du statut unifié relatif au secteur. L’objectif de cette rencontre avec les parties signataires de l’accord du 14 janvier, était de dissiper les tensions et calmer les manifestations de protestation contre le nouveau statut unifié.

Le Chef du gouvernement communique. Aphone depuis le séisme, il a indiqué, dans un message officiel dimanche, s’associer « à la douleur des familles des personnes décédées » lors du séisme ayant frappé plusieurs régions du Maroc, touchant particulièrement les provinces à Marrakech-Safi.

Aziz Akhannouch, chef du gouvernement, a assuré, lundi, à la chambre des représentants, que «l’amélioration du niveau de vie des Marocains et la réponse à leurs aspirations sont la véritable boussole des interventions» de son cabinet. Cette intervention intervient alors que la rue bouillonne et que les chiffres relatifs à la pauvreté explosent dans le pays. Pas moins de 3,2 millions de nos concitoyens ont basculé dans l’univers de la vulnérabilité.

Le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch a eu, mardi à Rabat, des entretiens, avec Ricardo Mourinho Félix, vice-président de la Banque européenne d’investissement (BEI), en visite de travail au Maroc. Comme il s’est entretenu, le même jour, avec Frans Timmermans, vice-président exécutif de la Commission européenne et Commissaire pour la politique d’action sur le climat.

En dépit de l’annonce d’une baisse des prix des carburants à la pompe d’un dirham le litre, la colère des citoyens vis-à-vis de l’Exécutif ne s’émousse pas. La preuve, lors de la clôture samedi de la 17e édition du Festival Timitar d’Agadir, des festivaliers ont accueilli le chef du gouvernement, par le célèbre slogan qui a fait le tour des réseaux sociaux : « Dégage ! ». Aziz Akhannouch s’est éclipsé d’un évènement qu’il a nourri des années durant.

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch a reçu, jeudi à Rabat, la directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Audrey Azoulay, actuellement en visite de travail au Maroc à l’occasion de la commémoration du 10e anniversaire de l’inscription de la ville de Rabat au patrimoine mondial.