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Santé publique en mal de dialogue social : Entre louvoiement et marchandages ministériels…

La colère sourd toujours dans le secteur de la santé. Les infirmiers qui exigent une revalorisation de leur situation matérielle, en détérioration continue, se retrouvent face à une tutelle moins encline à honorer ses engagements vis-à-vis de cette catégorie de personnel appelés à jouer un rôle déterminant dans le déploiement de la couverture sanitaire globale. Du coup, les syndicats ne baissent pas les bras.
Santé publique en mal de dialogue social : Entre louvoiement et marchandages ministériels…

Aux dernières nouvelles, le  ministère de la Santé et de la Protection Sociale a proposé aux fonctionnaires du secteur des augmentations qui oscillent entre 1.200 et 1.500 dirhams. Une offre jugée peu suffisante par les syndicalistes. Le Syndicat national de la santé publique affilié à la Confédération démocratique du travail (CDT), a exprimé son mécontentement vis-à-vis de l’offre ministérielle. Celle-là même qui prévoit une augmentation du salaire fixe, avec une compensation des risques professionnels pour les infirmiers passant de 800 à 1.500 dirhams, et de 600 à 1.200 dirhams pour les catégories administratives et techniques. On est loin du compte, laisse-t-on entendre du côté syndical. Du coup, face à ce blocage, aux cours de la réunion tenue avec le directeur des ressources humaines du ministère, en l’absence du ministre, les deux parties ont convenu d’une nouvelle réunion la semaine prochaine.

A signaler que la majorité des syndicats de la santé avaient déjà affiché des programmes de protestation. Le Syndicat national de la santé affilié à la CDT qui rejette l’offre gouvernementale prévoit une grève nationale avec des manifestations régionales mercredi prochain. De même, le Syndicat indépendant des infirmiers annonce une grève nationale mercredi et jeudi prochains, avec un rassemblement national devant le Parlement.

Et pour les autres syndicats, l’heure est à la concertation. Il en va ainsi pour la Fédération Nationale de la Santé affiliée à l’Union Marocaine du Travail (UMT) qui tiendra une réunion élargie pour évaluer l’offre de la tutelle.

A l’origine de la diffusion de ces allégations un site d’actualité, basé à Brescia en Italie, dirigé par Driss Ferhane, ressortissant marocain, et reprises ensuite par l’APS. L’agence de presse algérienne a consacré un article intitulé « De hauts responsables sécuritaires marocains font l’objet d’un mandat d’arrêt international », citant particulièrement les noms d’Abdellatif Hammouchi, directeur général de la DGSN et la DGST, et Mohamed Dkhissi, directeur central de la police judiciaire.

Jeudi, une source diplomatique marocaine à « démenti catégoriquement »  ces informations. « Les institutions sécuritaires du Royaume, poursuit la même source, sont connues dans le monde entier par leur rigueur, leur savoir-faire et leur professionnalisme, comme en témoigne, entre autres, le choix du Royaume du Maroc pour accueillir la 93ème Assemblée Générale de l’Interpol », a-t-elle confié à la MAP.

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