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Normalisation maroco-israélienne : Le PPS sort-il de la zone grise ?

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Un nouveau pavé vient d’être lancé dans la mare de la normalisation galopante entre Rabat et Tel-Aviv. Rejetée par la majorité des Marocains, cette normalisation présentée sous les oripeaux de la Realpolitik secoue les arcanes de l’instance législative, tenue à l’écart du processus. Le PPS prendrait ses distances avec la mise en place du groupe d’amitié maroco-israélien. Une sortie de la zone grise ?
Le PPS sort-il de la zone grise ?

Le Parti du progrès et du socialisme (PPS) a appelé le président du Parlement, Rachid Talbi Alami, à retirer son adhésion du Groupe d’amitié parlementaire maroco-israélien. C’est ce que laisse entendre un député de la formation sous couvert de l’anonymat en assurant que Rachid Hamouni, chef du groupe du PPS, avait transmis une demande écrite dans ce sens. Selon la même source, la présence du nom d’un représentant du parti dans cette liste relèverait de l’« erreur administrative ».

En attendant une décision des instances dirigeantes de la formation progressiste qui a toujours pris position en faveur de la juste cause du peuple palestinien, ce qui a court au niveau du parlement doit être pris avec des pincettes. Le PPS ne manque pas de courage pour afficher ses convictions. A moins que…

La semaine dernière, la Chambre des représentants a annoncé la création du Groupe d’amitié parlementaire maroco-israélien, sous la présidence de l’élu Noureddine Harouchi (Union constitutionnelle). Composé des députés de différentes formations politiques, il compte parmi ses membres Nadia Touhami, pour le PPS.

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