Esmaïl Baghaï, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a critiqué Washington et Berlin dans un message publié sur son compte X, jeudi 17 octobre, à l’occasion du premier anniversaire de la frappe aérienne du régime israélien sur l’hôpital Ma’amdani (Baptiste) dans la bande de Gaza assiégée. Le 17 octobre 2023, Israël a lancé une frappe aérienne sur l’hôpital Ma’amdani, faisant plus de 500 martyrs parmi les civils. De nombreuses personnes s’y réfugiaient pour échapper aux bombardements impitoyables du régime israélien qui ont frappé le territoire sous blocus pendant une dizaine de jours.
« Le peuple de Palestine, les peuples de la région et du monde n’oublieront pas que les États-Unis et l’Allemagne, en tant que principaux défenseurs des crimes israéliens, sont également les plus grands fournisseurs d’armes létales du régime sioniste », a déclaré E. Baghaï avant d’ajouter qu’il n’y a pas de limite à la cruauté, quand « elle s’accompagne de narcissisme idéologique et d’impunité ». Il a noté que des personnes innocentes ont été brutalement massacrées à la suite de la frappe sur l’hôpital Ma’amdani, le premier cas de crime de guerre du régime israélien à Gaza dans les premiers jours de sa guerre génocidaire « qui a suscité une condamnation mondiale unanime ».
Le diplomate iranien a tenu les États-Unis et certains pays européens responsables de la persistance par Israël de son carnage à Gaza et de sa guerre plus large contre les Palestiniens dans leur patrie occupée, en accordant une « impunité absolue » au régime de Tel-Aviv. « La complicité dans un crime est aussi répugnante que le crime lui-même », a-t-il martelé.
Selon le ministère libanais de la Santé, Israël a tué plus de 2 300 personnes et en a blessé près de 11 000 au Liban depuis octobre 2023, date à laquelle il a lancé une guerre génocidaire contre les Palestiniens dans la bande de Gaza. A ce jour, le génocide perpétré par le régime sioniste a coûté la vie à plus de 42 500 Gazaouis, pour la plupart des femmes et des enfants.
