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Marocanité du Sahara : Le Maroc veut plus de la France, souligne A. Akhannouch

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Dans un entretien accordé au quotidien français L’Opinion, exercice rare s’il en est depuis qu’il pilote l’Exécutif, Aziz Akhannouch appelle la France à sortir de la zone de confort.
Le Maroc veut plus de la France, souligne A. Akhannouch

« Il y a des grandes évolutions dans la reconnaissance, par les grandes puissances, de la souveraineté du Maroc sur nos provinces du Sud. Paris ne doit pas simplement être un observateur », a indiqué le chef du gouvernement marocain au quotidien français L’Opinion. « Notre relation économique avec la France est appelée à se développer », a-t-il ajouté.

L’appel du chef de l’exécutif intervient un mois, jour pour jour, après celui de Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, en direction de la France lors d’un point de presse animé, le 16 décembre à Rabat, avec Catherine Colonna, à la tête de la diplomatie française. « Durant ces trois dernières années, grâce à l’action menée par S.M. le Roi, il y a eu des évolutions fondamentales dans les positions des pays proches de la France géographiquement ou politiquement, mais la France a toujours été pionnière et le besoin d’adaptation peut être là aussi sur la table et peut être examiné. Mais le Maroc n’a jamais considéré que la position de la France est négative, au contraire », a précisé le chef de la diplomatie du royaume.

Rabat attend de Paris une reconnaissance claire de sa souveraineté sur le Sahara, ou au moins qu’elle adopte une position identique à celle de son voisin ibérique. L’Espagne, ancienne puissance coloniale de la zone, « considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution de ce différend », lit-on dans la Déclaration conjointe maroco-espagnole, publiée le 7 avril à l’issue des entretiens entre le chef du gouvernement, Pedro Sanchez, et le roi Mohammed VI.

Pour l’heure, la France dont le cœur balance toujours entre Rabat et Alger, hésite à franchir ce pas politico-diplomatique déterminant. « La position de la France concernant le plan d’autonomie est favorable au Maroc. Nous ne la changeons pas », avait souligné C. Colonna lors de son déplacement à Rabat qui a mis fin à une brouille latente entre les deux pays et permis la désignation d’un autre ambassadeur dans le Royaume.

Le président Emanuel Macron devrait effectuer, en février ou en mars, une visite d’Etat au Maroc, sa première depuis son investiture à la magistrature suprême en mai 2017. Pour rappel, son déplacement au royaume, de juin 2017, était placé dans le cadre d’une « visite d’amitié et de travail » alors que celui de novembre 2018, était seulement pour inaugurer la ligne de train à grande vitesse reliant Tanger à Casablanca, réalisée par un groupe industriel français.

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