Chakib Benmoussa serait-il incapable d’assurer au pays une année scolaire normale ? AU regard des grèves qui secouent le système éducatif, on ne saurait le croire. Pourtant, c’est lui-même qui avait avalisé l’accord d’étape du 18 janvier 2022 entre le gouvernement et les cinq syndicats d’enseignement les plus représentatifs devant constituer, selon ses propres dires, un prélude à la réforme du système d’éducation et de formation. Et c’est sous sa supervision qu’un autre accord a été signé le 14 janvier 2023. Sauf que ce dernier n’a rien à voir avec le premier, ce qui a attisé l’ire de la coordination nationale.
Aux yeux de la coordination, le ministre cherche à gagner du temps en multipliant les accords. Accords qui n’ont pas de fondement puisqu’ils font le plein de verbiage.
La tension est susceptible de monter d’un autre cran après le mouvement de protestation qui a eu lieu ces derniers jours. C. Benmoussa, l’homme par qui le Nouveau modèle de développement est arrivé, ne croit-il désormais plus aux vertus de l’école ?