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Le PP veut assurer l’alternance en Espagne : Pas question pour le PSOE

Alberto Nunez Feijoo, leader du Parti populaire arrivé en tête des suffrages lors des législatives du 23 juillet, a rencontré le chef du gouvernement en exercice Pedro Sanchez. Il lui a demandé de le laisser gouverner. Comme attendu, aucun accord n’a été trouvé.
Le PP veut assurer l’alternance en Espagne : Pas question pour le PSOE

Le leader de la droite qui a tenté de convaincre le chef de la gauche de s’abstenir en sa faveur, a essuyé un refus catégorique de la part de P. Sanchez. Le conservateur A.N. Feijoo dispose d’un mois pour trouver des alliés permettant son investiture.

Avec l’extrême droite de Vox et deux partis régionalistes, il peut obtenir un total de 172 députés, mais c’est insuffisant, car la majorité absolue est fixée à 176 députés. C’est pourquoi il tente de séduire les autres formations, y compris les séparatistes basques et catalans, mais personne ne souhaite s’allier avec l’extrême droite. D’où son essai auprès de P. Sanchez à qui il a demandé de le laisser gouverner pendant deux ans. « Impensable », lui a répondu le socialiste qui, lui, s’il parvient à un accord avec les indépendantistes catalans, pourrait obtenir la majorité au parlement et gouverner pour quatre ans supplémentaires. A.N. Feijoo a donc tenté de montrer qu’en tant que responsable politique, il souhaitait débloquer la situation. Mais pour l’heure et malgré ses efforts, le blocage perdure.

En cas d’échec du chef du PP pour avoir une majorité et former un gouvernement, P. Sanchez disposerait de deux mois pour tenter à son tour d’être investi. S’il n’y parvenait pas, de nouvelles élections seraient convoquées, probablement à la mi-janvier. Le leader du PSOE peut actuellement compter sur 164 députés : les 121 de son parti, les 31 de Sumar, son allié de gauche radicale, les 11 des deux partis basques et l’unique député d’un petit parti galicien.

Il doit négocier le soutien de deux partis indépendantistes catalans qui lui permettraient d’atteindre un total de 178 voix, comme cela a déjà été le cas le 17 août lors de l’élection de la socialiste Francina Armengol à la présidence de la Chambre des députés. Mais les indépendantistes ont placé la barre très haut et réclament, en échange de leur appui, un référendum sur l’indépendance de la Catalogne et une amnistie générale pour toutes les personnes inculpées après la tentative de sécession avortée de cette région en octobre 2017.

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