Lors d’un discours télévisé, I. Haniyeh a souligné que « le peuple palestinien et sa vaillante résistance ont contrecarré les plans de l’occupation israélienne, du déplacement à la récupération de ses prisonniers, 41 jours après l’agression ».
Il a estimé que « la présence de la résistance palestinienne face à l’occupation et à ses menaces est devenue un intérêt certain, arabe et islamique », soulignant que « Gaza a ouvert grande la porte à des transformations stratégiques sur le plan régional et a écrit l’histoire, en ébranlant les fondements du projet israélien ».
Le chef du bureau politique du Hamas a indiqué que la résistance « continuera à mener la bataille de l’honneur, de la fierté et de la dignité face aux armées les plus terroristes du monde (…), afin de défendre la Palestine et le caractère sacré de la nation ».
A destinantion du monde arabe, il a appelé à « mettre en œuvre les décisions du sommet arabe, notamment concernant l’ouverture des passages à notre peuple ». Il a évoqué la résolution adoptée hier par le Conseil de sécurité de l’ONU concernant les « trêves humanitaires à Gaza », soulignant que « la résolution aurait dû contenir une condamnation des crimes de guerre et du nettoyage ethnique à Gaza et en Cisjordanie ». Il a salué « les fronts de résistance chauds, qui contribuent à cette bataille, de manière stratégique, en faisant pression sur l’ennemi » et « les peuples de nos nations arabes et islamiques, dont les manifestations de colère ne se sont pas apaisées face aux massacres que commet l’ennemi ».
Plus tôt, Oussama Hamdan, responsable du Hamas, a affirmé que « la résistance palestinienne donne à l’occupation israélienne des leçons sur le terrain qui serviront d’exemple au fil du temps ». Lors d’une conférence de presse tenue à Beyrouth, il a annoncé que les Brigades d’al-Qassam « ont réussi à détruire et endommager 33 véhicules israéliens au cours des dernières 48 heures ».
Il a tenu les États-Unis d’Amérique « grandement responsables » du meurtre des enfants à l’hôpital Al-Shifa, rappelant aux dirigeants mondiaux, aux Nations Unies et à la Croix-Rouge, « qui savent mais gardent le silence sur le crime de l’occupation, que cette dernière a mis hors service 25 hôpitaux de la bande de Gaza. »