A.Bou Habib a indiqué, via un communiqué publié dimanche, que le Liban tient à souligner les liens de fraternité historiques et profondément enracinés qui l’unissent au Maroc et à son peuple. Réaffirmant la position du Liban en faveur de la souveraineté du Maroc et de son intégrité territoriale, le ministre par ailleurs a exprimé le rejet par son pays de toute atteinte à la sécurité du royaume.
Cette déclaration intervient suite à un appel téléphonique de l’ambassadeur du Maroc au Liban au cours duquel les deux parties ont évoqué une conférence tenue à Beyrouth et marquée par des positions hostiles au royaume, précise le ministre, affirmant « la condamnation par le Liban de toute position et déclaration portant atteinte au Royaume du Maroc et menaçant sa stabilité et son intégrité territoriale ».
Il a affirmé que le Liban « salue les relations fraternelles avec le Maroc et aspire toujours à renforcer la coopération entre les deux pays frères dans tous les domaines ».
A signaler que de nombreux partis arabes n’ont pas assisté à la conférence organisée par les séparatistes à Beyrouth. Les représentants de ces formations étaient pourtant présents dans la capitale libanaise où ils ont pris part à une nouvelle session du Congrès nationaliste arabe, enseigne politique qui réunit tous les mouvements panarabistes, consacrée à l’agression israélienne sur Gaza. Le Maroc était représenté à cette messe.
Le Polisario avait cru bon d’instrumentaliser l’évènement en conviant, à sa marge, tous les partis présents à Beyrouth à sa conférence. Néanmoins seuls cinq formations ont répondu à son invitation : Liban, Algérie, Yémen, Jordanie et Syrie. Les représentants de la Mauritanie, pays qui reconnait la RASD, et la Tunisie ont boycotté l’événement organisé dans un hôtel situé dans la banlieue sud de Beyrouth. Pour rappel, la capitale libanaise a accueilli, jeudi 5 juin, une conférence du Polisario, placée sous le thème confusionniste : « Du Sahara occidental à la Palestine, le génocide se poursuit ».