Cette tendance contraste avec celle des Français résidant en France, où le taux de participation a atteint 51,49%, un record depuis 30 ans, selon le ministère français de l’Intérieur. Dans l’Union européenne, le taux de participation est de 51%, également en hausse par rapport aux scrutins précédents.
Sur un total de 8.765 votants au Maroc, le parti de La France Insoumise (LFI) arrive largement en tête avec 3.350 voix (38%). Le Parti Socialiste (PS) se place en deuxième position, comptabilisant 1.275 électeurs (15%), suivi de près par Renaissance (RE), avec 1.110 votants (13%), puis par le Rassemblement national (RN) avec 865 votants (10%). Les partis Reconquête avec 532 électeurs (6%), Les Républicains comptabilisant 508 votants (6%), les Écologistes avec 478 suffragants (5%), sont très proches.
A Casablanca, avec un total de 3 492 votants, les partis de gauche dominent largement. LFI récolte 1 532 voix (44%) et le PS 525 voix (15%). Les partis de droite et d’extrême droite cumulent 1 019 voix, soit environ un tiers des suffrages.
À Rabat, la gauche est aussi prédominante avec LFI obtenant 974 voix (45%) et le PS, 353 voix (16%). Le parti écologiste enregistre un record de 194 voix (9%), indiquant une sensibilité aux enjeux environnementaux dans cette circonscription.
Marrakech et Agadir se distinguent par une dominance des votes en faveur du Rassemblement National, avec respectivement 223 (16%) et 208 (23%) voix. À Agadir, un peu moins d’un quart des électeurs (925 au total) a voté pour le parti de Jordan Bardella, ce qui peut indiquer une population très préoccupée par les questions d’immigration et de sécurité. Le RN qui avait déjà dominé aux législatives de 2022, a donc confirmé sa percée.
A Fès et Tanger, LFI prend largement le dessus avec respectivement 200 (50%) et 234 voix (49%), tandis que le RN obtient seulement 24 (6%) et 21 voix (4%). Ainsi, près de la moitié des électeurs dans ces villes ont voté à gauche, ce qui montre une forte tendance progressiste.