« J’ai décidé de quitter mon poste de coordinatrice de Sumar. Les citoyens ont parlé et j’en tire les conséquences. Il est nécessaire qu’un débat s’ouvre » au sein de sa formation, lancée en 2023 par vingt petits partis, a-t-elle déclaré.
Pour l’heure, Y. Diaz n’a pas encore annoncé son départ du gouvernement espagnol où elle occupe la 2e vice-présidence et le ministère du Travail. La direction de Sumar pourrait se réunir dans les jours à venir afin de désigner le nouveau coordinateur.
Y. Diaz est une fervente partisane du Polisario. Elle avait ouvertement condamné le soutien de Pedro Sanchez au plan marocain d’autonomie au Sahara, exprimé en mars 2022. Lors de la campagne électorale des législatives anticipées du 23 juillet 2023, elle avait même estimé que le « Maroc est une dictature ». Cependant, en octobre, la ministre du Travail avait réfréné son soutien au Polisario dans le pacte conclu avec le PSOE pour s’assurer une place dans le gouvernement que préparait alors P. Sanchez. Aux élections européennes du 9 juin, Sumar n’a remporté que trois sièges.
