« Les participants à ces réunions régionales ont examiné trois documents, portant sur le programme général, la thèse politique et les statuts du parti », a affirmé lundi Abdellah Bouanou, président du groupement des députés du PJD. La direction du PJD est appelée à poursuivre sa campagne jusqu’au printemps 2025, saison durant laquelle les Islamistes tiendront leur congrès, une année seulement avant les législatives de 2026.
A. Benkirane a dirigé le PJD du 20 juillet 2008 au 10 décembre 2017. Sorti en mars 2017 après sa destitution par le roi Mohammed VI de la tête du nouveau gouvernement, il est revenu aux commandes du parti en octobre 2021 après la bérézina des islamistes aux législatives et communales du 8 septembre de la même année. Une déconfiture qui perdure, comme le montrent les échecs rencontrés par ses candidats aux législatives partielles. La faible participation des Marocains aux manifestations lancées par le PJD pour soutenir Gaza, par rapport à celles organisées par Al Adl wal Ihsane, sous la bannière du Front de soutien à la Palestine et contre la normalisation, atteste de l’érosion de sa popularité auprès de l’opinion nationale.