Pas moins de 59 personnes ont été tuées dans la répression des manifestations depuis le coup d’État du général Abdel Fattah al-Burhane le 25 octobre 2021. A Oumdourman, l’un des manifestants tués jeudi par les balles de l’armée avait reçu une balle en pleine tête. Des milliers de manifestants se sont donné rendez-vous pour battre le pavé dans les rues de Khartoum. En dépit de la forte présence des forces de sécurité, les manifestants se sont dirigés vers le palais présidentiel pour exprimer leur ras-le-bol face à une junte qui réprime dans le sang son propre peuple.
Devant l’arrogance dont fait preuve le système militaire, le mouvement de contestation se durcit. Les manifestants refusent toutes discussions et cohabitation avec les militaires. Ils exigent tous simplement leur départ.
Selon le Comité central des médecins, cité par l’AFP, plus de 300 blessés ont été recensés, touchés notamment par des tirs à balles réelles, des tirs de balles en caoutchouc ou de lacrymogènes.
Les nouveaux décès surviennent au lendemain d’un appel de Washington à « cesser l’utilisation de la force létale contre les manifestants » au Soudan, où les autorités nient le recours aux tirs à balles réelles face aux manifestations.
Le général al-Burhan a rejeté l’appel de la communauté internationale pour la nomination, en concertation avec la société civile, d’un nouveau Premier ministre soit nommé. Le blocage reste donc entier…
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La junte tue son peuple au Soudan : La preuve par Al-Burhan…
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