« La résidence d’Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique de la résistance islamique du Hamas, a été touchée à Téhéran, et en conséquence (…) lui et l’un de ses gardes du corps sont morts en martyrs », ont annoncé les gardiens de la révolution dans un communiqué sur leur site d’information Sepah. La télévision d’Etat iranienne et les gardiens de la révolution ont annoncé, tôt mercredi, l’assassinat du leader palestinien. Le Hamas affirme que son chef a été tué dans une frappe « sioniste ».
Personne n’a immédiatement revendiqué l’assassinat d’I. Haniyeh, mais à la télévision iranienne les soupçons se sont aussi immédiatement portés sur Israël, qui a juré de tuer le leader ainsi que d’autres dirigeants du Hamas à la suite de l’assaut porté par le mouvement sur le sol israélien le 7 octobre, qui a fait environ 1 200 morts, en majorité des civils, selon un décompte de l’Agence France-Presse (AFP).
Selon l’agence iranienne Irna, l’assassinat a eu lieu vers 2 :00 heure de Téhéran (21 :30 GMT). Il résidait dans le siège des anciens combattants au nord de Téhéran. Le Conseil suprême de la sécurité nationale iranien a assuré qu’il a été tué depuis les airs. Indiquant que l’enquête se poursuit pour localiser l’endroit à partir duquel le projectile a été tiré. Des médias iraniens ont rapporté quant à eux qu’il a été tué via un missile tiré d’un autre pays et non pas du territoire iranien.
Le Hamas a indiqué que la cérémonie des funérailles du martyr Haniyeh sera organisée à Doha vendredi prochain après une cérémonie réalisée jeudi à sa mémoire à Téhéran.
A rappeler que les mains sanglantes de l’entité sioniste avait déjà frappé au cœur le Hamas lorsqu’un drone attribuée avait visé l’appartement où se trouvait Saleh Al-Arouri, numéro deux du bureau politique du Hamas, dans la capitale libanaise, le 2 janvier. Le Palestinien de 57 ans était l’un des successeurs potentiels d’I. Haniyeh à la tête du mouvement.
Plusieurs capitales ont dénoncé ce crime odieux mené par l’armée israélienne. L’Iran qui a demandé une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU a déjà mis Washington à l’index pour son soutien inconditionnel à son protégé israélien. Antony Blinken, secrétaire d’État américain, a déclaré mercredi que « Washington n’était ni au courant ni impliqué dans l’assassinat du chef du Hamas, Ismail Haniyeh ». Répondait à une question posée par la chaîne de télévision CNA, basée à Singapour, qui souhaitait savoir si l’assassinat d’I. Haniyeh allait avoir une incidence sur l’évolution de la guerre menée par Israël contre Gaza, le chef de la diplomatie US a ajouté qu’« il est très difficile de spéculer, et j’ai appris au fil des ans à ne jamais spéculer sur l’impact qu’un événement peut avoir sur un autre .»
Le dirigeant palestinien assassiné avait participé à la cérémonie d’investiture du nouveau président iranien dans la soirée du mardi, avant d’être assassiné. Selon l’agence iranienne Mehr News, l’assassinat a eu lieu vers 2 heures du matin, heure locale (22 h 30 GMT, mardi). I. Haniyeh était hébergé « dans l’une des résidences pour vétérans de guerre dans le nord de Téhéran », a indiqué la même source.
Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, jure d’infliger un « châtiment sévère » à Israël, accusé d’avoir tué à Téhéran le chef du Hamas palestinien I. Haniyeh. « Avec cet acte, le régime sioniste criminel et terroriste a préparé le terrain pour un châtiment sévère pour lui-même, et nous considérons qu’il est de notre devoir de venger le sang [de Haniyeh] qui a été versé sur le territoire de la République islamique d’Iran », a-t-il déclaré dans un communiqué publié par l’agence de presse officielle Irna.
Recep Tayyip Erdogan, président turc particulièrement remonté contre Tel-Aviv depuis quelques semaines, a condamné l’« assassinat perfide » à Téhéran de son « frère » I.Haniyeh. « Que Dieu ait pitié de mon frère Ismaïl Haniyeh, tombé en martyr à la suite de cette odieuse attaque », a-t-il écrit sur X, dénonçant « la barbarie sioniste ».
La mort du chef politique du Hamasest « une grande perte », a déploré Zabihullah Mujahid, porte-parole des Talibans au pouvoir en Afghanistan. « Il laisse les leçons de la résistance, du sacrifice, de la patience, de la tolérance (…) et du sacrifice à ceux qui le suivent », a-t-il ajouté sur X.
Le dirigeant palestinien assassiné avait participé à la cérémonie d’investiture du nouveau président iranien dans la soirée du mardi, avant d’être assassiné. Selon l’agence iranienne Mehr News, l’assassinat a eu lieu vers 2 heures du matin, heure locale (22 h 30 GMT, mardi). I. Haniyeh était hébergé « dans l’une des résidences pour vétérans de guerre dans le nord de Téhéran », a indiqué la même source.
Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, jure d’infliger un « châtiment sévère » à Israël, accusé d’avoir tué à Téhéran le chef du Hamas palestinien I. Haniyeh. « Avec cet acte, le régime sioniste criminel et terroriste a préparé le terrain pour un châtiment sévère pour lui-même, et nous considérons qu’il est de notre devoir de venger le sang [de Haniyeh] qui a été versé sur le territoire de la République islamique d’Iran », a-t-il déclaré dans un communiqué publié par l’agence de presse officielle Irna.
Recep Tayyip Erdogan, président turc particulièrement remonté contre Tel-Aviv depuis quelques semaines, a condamné l’« assassinat perfide » à Téhéran de son « frère » I.Haniyeh. « Que Dieu ait pitié de mon frère Ismaïl Haniyeh, tombé en martyr à la suite de cette odieuse attaque », a-t-il écrit sur X, dénonçant « la barbarie sioniste ».
La mort du chef politique du Hamasest « une grande perte », a déploré Zabihullah Mujahid, porte-parole des Talibans au pouvoir en Afghanistan. « Il laisse les leçons de la résistance, du sacrifice, de la patience, de la tolérance (…) et du sacrifice à ceux qui le suivent », a-t-il ajouté sur X.
Le dirigeant palestinien assassiné avait participé à la cérémonie d’investiture du nouveau président iranien dans la soirée du mardi, avant d’être assassiné. Selon l’agence iranienne Mehr News, l’assassinat a eu lieu vers 2 heures du matin, heure locale (22 h 30 GMT, mardi). I. Haniyeh était hébergé « dans l’une des résidences pour vétérans de guerre dans le nord de Téhéran », a indiqué la même source.
Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, jure d’infliger un « châtiment sévère » à Israël, accusé d’avoir tué à Téhéran le chef du Hamas palestinien I. Haniyeh. « Avec cet acte, le régime sioniste criminel et terroriste a préparé le terrain pour un châtiment sévère pour lui-même, et nous considérons qu’il est de notre devoir de venger le sang [de Haniyeh] qui a été versé sur le territoire de la République islamique d’Iran », a-t-il déclaré dans un communiqué publié par l’agence de presse officielle Irna.
Recep Tayyip Erdogan, président turc particulièrement remonté contre Tel-Aviv depuis quelques semaines, a condamné l’« assassinat perfide » à Téhéran de son « frère » I.Haniyeh. « Que Dieu ait pitié de mon frère Ismaïl Haniyeh, tombé en martyr à la suite de cette odieuse attaque », a-t-il écrit sur X, dénonçant « la barbarie sioniste ».
La mort du chef politique du Hamasest « une grande perte », a déploré Zabihullah Mujahid, porte-parole des Talibans au pouvoir en Afghanistan. « Il laisse les leçons de la résistance, du sacrifice, de la patience, de la tolérance (…) et du sacrifice à ceux qui le suivent », a-t-il ajouté sur X.
La Chine n’a pas manqué de réagir à ce forfait imputé à Israël. « Nous sommes très préoccupés par cet incident, nous nous opposons vigoureusement et condamnons cet assassinat », a déclaré Lin Jian, porte-parole de la diplomatie chinoise, interrogé lors d’un point de presse régulier. I. Haniyeh avait rendu visite à Pékin il y a quelques jours de cela pour relancer le dialogue inter palestinien parrainé par la Chine.
La Russie a dénoncé, de son côté, un « assassinat politique inacceptable ». Mikhaïl Bogdanov, vice-ministre des affaires étrangères russe, a déclaré au micro de RIA Novosti que « c’est un assassinat politique tout à fait inacceptable, et cela va aboutir à une escalade des tensions.»
Konstantin Kossatchev, vice-président du Conseil de la Fédération (la Chambre haute du Parlement russe), a déclaré s’attendre désormais à une « brusque escalade de la haine mutuelle au Proche-Orient ». « Le temps le plus difficile des confrontations commence pour la région », a-t-il écrit sur Telegram, en estimant qu’« Israël en sera responsable ».
Le Qatar évoque de son côté une « escalade dangereuse » qui pourrait « compromettre les chances de paix ». En condamnantl’assassinat du chef du Hamas, Doha y voit un « crime odieux » et met en garde contre une « escalade dangereuse » dans la région.
Le Qatar accueille la direction politique du Hamas, dont faisait partie I. Haniyeh, et sert de médiateur dans les pourparlers pour une trêve dans la bande de Gaza. Il estime que cet assassinat « pourrait faire plonger la région dans le chaos et compromettre les chances de paix », selon un communiqué du ministère des affaires étrangères.
Les mouvements palestiniens en Cisjordanie occupée ont appelé à une grève générale dans les territoires palestiniens, quelques heures après l’annonce de l’assassinat à Téhéran d’I. Haniyeh. « Les forces nationalistes et islamiques de Palestine annoncent une grève générale et des marches de colère [pour protester] contre l’assassinat du grand leader national Ismaïl Haniyeh, qui s’inscrit dans le cadre du terrorisme de l’Etat sioniste [Israël] et de sa guerre d’extermination », avancent les mouvements palestiniens dans une déclaration commune.
A Ramallah, en Cisjordanie, des employés ont quitté les bâtiments de leur ministère à la suite de cet appel, ont constaté des journalistes de l’AFP. Des magasins étaient fermés et des employés ont quitté leur lieu de travail dans plusieurs villes de Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967. Des institutions culturelles ont fait savoir dans un communiqué qu’elles resteraient fermées. « Le président de l’Etat de Palestine, Mahmoud Abbas, a fermement condamné l’assassinat du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, qu’il considère comme un acte lâche et une grave escalade », déclare le bureau de M. Abbas dans un communiqué.
Le Hezbollah libanais a lui aussi dénoncé l’assassinat à Téhéran du chef du Hamas palestinien et assuré que pareil forfait allait « renforcer la détermination » de la formation et de ses alliés à faire face à Israël, accusé d’être à l’origine de cette attaque.
Le Hamas a annoncé que son chef politique avait été tué à Téhéran dans une frappe israélienne, quelques heures après un raid israélien contre un chef militaire du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth.
Dans un communiqué, le Hezbollah a affirmé que l’assassinat d’I. Hanieh allait « renforcer la détermination des résistants sur tous les fronts à poursuivre le djihad (…) et à affronter l’ennemi sioniste ».
Le Hezbollah a ouvert un front contre Israël dans le sud du Liban, en soutien au Hamas à Gaza, dès le lendemain de l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien, survenue le 7 octobre et qui a déclenché la guerre.
Un haut responsable des houthis, qui contrôlent Sanaa (la capitale) et une bonne partie du nord du Yémen, a dénoncé « un crime terroriste odieux ».« C’est un crime terroriste odieux et une violation flagrante des lois », a écrit sur X Mohammed Ali Al-Houthi, membre du bureau politique d’Ansar Allah, le mouvement politique des rebelles.