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H. Nasrallah rappelle les constances de l’axe de la résistance : La tension dans la région est liée à l’évolution à Gaza

Le secrétaire général du Hezbollah a affirmé que Gaza « résiste avec son peuple depuis 100 jours d’une manière légendaire ». Lors d’un discours, dimanche 14 janvier, en hommage au commandant de la résistance, le martyr Wissan Tawil (Hajj Jawad), Sayed Hassan Nasrallah a affirmé « qu’Israël est embourbé dans l’échec et dans un gouffre profond. Israël n’a réalisé aucun de ses objectifs déclarés, selon les aveux des Israéliens eux-mêmes ».
H. Nasrallah rappelle les constances de l’axe de la résistance : La tension dans la région est liée à l’évolution à Gaza

La résistance de Gaza poursuit « sa lutte créative », et les vidéos qu’elle diffuse jouent un rôle majeur dans la révélation de son héroïsme et contrer le black-out et la censure israéliens, a souligné H. Nasrallah qui rendait hommage au résistant du Hezbollah qui a rejoint le front sud le 8 octobre pour combattre, dans un cadre solidaire, l’ennemi sioniste.

Après cent jours de guerre, « Gaza résiste avec ses enfants, ses femmes, ses vieux et ses hommes et reste fidèle à sa terre d’une manière légendaire dont l’histoire n’a jamais été témoin ». Et il en va de même pour sa résistance qui « n’a pas connu un jour de répit ».

Abordant le dossier des pertes de l’ennemi, il a assuré que certains médias de l’ennemi « ont parlé de 4.000 soldats devenus mutilés et le chiffre pourrait même atteindre les 30.000 mutilés ». Dès lors, « quel est dans ce cas le chiffre des blessés, et celui des tués ? La plus grande catastrophe adviendra lorsque la guerre sera terminée et les chiffres réels seront révélés », a-t-il laissé entendre.

A ses yeux, Israël est « embourbé dans l’échec et dans un gouffre profond, comme le confirment ses analystes, il n’a remporté aucune victoire ». La preuve est lire à l’aune des réalisations des « objectifs déclarés » de l’entite sioniste. Selon les aveux des Israéliens eux-mêmes, a assuré le leader du Hezbollah, « ni éradiquer le Hamas et restituer les captifs n’ont été atteint, ni les objectifs implicites non plus qui visent en vérité à vider Gaza et à en chasser le peuple palestinien ». Et d’assurer que « l’ennemi n’a pas réussi à éliminer la résistance, ni le gouvernement du Hamas. Aujourd’hui, toutes les zones évacuées du nord de Gaza sont administrées par le gouvernement du Hamas ». Plus, « l’ennemi n’a pas réussi à arrêter les missiles, même depuis le nord de Gaza, ni à restituer un seul de leurs prisonniers », a-t-il souligné.

Abordant les menaces de guerre contre le Liban rapportées par les Américains, le chef du Hezbollah, a mis au défi les bout-en-feu. « Votre intimidation ne marchera pas, ni aujourd’hui, ni demain, ni n’importe quel jour. Ils nous menacent par l’envoi des brigades vaincues à Gaza. Alors, Bienvenue ! », a-t-il martelé. Lorsque la guerre se terminera, l’ennemi sera confronté à une catastrophe qui s’abattra sur l’entité à cause de la résistance à Gaza et des fronts de résistance derrière elle. Les pertes humaines de l’occupation s’accumulent sur les fronts de Gaza, de Cisjordanie et du Liban, en plus des pertes économiques et du coût des déplacés. « Les Américains ont menacé le Liban que si le front sud ne s’arrête pas, ‘sraël lancera une guerre contre le Liban. Depuis un certain temps, on nous transmet que l’armée israélienne va frapper le Liban et que les brigades qui ont été retirées de la bande de Gaza vont être déployées à la frontière avec le Liban. Ils veulent nous faire peur avec des brigades fatiguées, éreintées et traumatisées. Ce ne sont que des menaces vides. En tout cas nous ne resterons pas les bras croisés en cas de guerre », a-t-il affirmé.

« Votre intimidation ne marchera pas, ni aujourd’hui, ni demain, ni n’importe quel jour. Ils nous menacent par l’envoi des brigades vaincues à Gaza. Alors, Bienvenue ! L’armée israélienne, lorsqu’elle était en pleine forme et entièrement équipée, a été brisée face à nos résistants lors de la guerre de Juillet 2006. Celui qui devrait avoir peur de la guerre est Israël, le gouvernement de l’ennemi ainsi que les colons, et non pas le Liban », a-t-il encore martelé.

Dans son discours intervenu au centième jour de l’agression israélienne contre Gaza, H. Nasrallah a en outre assuré que l’agression américano-britannique contre le Yémen portera atteinte à la sécurité de la navigation dans la mer Rouge. Il a affirmé à ce sujet que « la sécurité de la mer Rouge, le calme du front avec le Liban et la situation en Irak dépendent tous de l’arrêt de l’agression contre Gaza ».

A ses yeux, ce qui se passe dans la mer Rouge a porté un coup dur à l’économie de l’ennemi, dont l’image a été démasquée au monde, tel qu’on a assisté au Tribunal de La Haye. Le fait de montrer au monde entier l’entité occupante sur le banc des accusés, sur la base de preuves concluantes, est sans précédent et a semé la confusion au sein de l’entité sioniste. C’est pour cela que Netanyahu est dans tous ses états. « L’entité d’occupation fait preuve d’une hypocrisie immorale devant le monde en niant qu’elle mène une guerre génocidaire à Gaza », a-t-il ajouté.

Pour le leader du Hezbollah, les frappes contre le Yémen sont un coup de stupidité de la part des Américains. « C’est comme s’ils ne connaissaient pas les Yéménites. Elles ne dissuaderont pas les Yéménites à poursuivre leurs opérations contre les navires israéliens ou ceux qui se rendent vers les ports israéliens », a-t-il précisé tout en taclant les USA dont l’excès d’arrogance « les rend aussi stupides ».

L’agression US contre le Yémen « portera atteinte à la sécurité de la navigation maritime dans la mer Rouge, qui se transformera en champ de bataille, et c’est une bêtise en soi », a-t-il ajouté. Tout en rappelant que « la riposte yéménite à cette agression revient aux Yéménites, et Biden et son administration ont tort d’envoyer des messages à l’Iran et de le menacer concernant le Yémen ».

Et de conclure que « la sécurité de la mer Rouge, le calme du front avec le Liban et la situation en Irak dépendent tous de l’arrêt de l’agression contre Gaza ».

A ce message adressé aux soutiens d’Israël dans le camps occidental s’ajoute un autre qui, dans l’espace arabe, se sont efforcés de « sous-estimer » l’efficacité de ces fronts. « Or, la preuve de l’efficacité de ces fronts est à lire à l’aune des menaces, intimidations et incitations exercées sur l’Irak, le Liban, le Yémen, la Syrie et l’Iran. Toutes les évolutions dans la région sont liées à l’arrêt de l’agression contre Gaza. » CQFD.

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