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H. Grundberg succède à M. Griffiths dans la crise du Yémen : L’Onu incapable d’endiguer la guerre dévastatrice

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a annoncé la nomination du diplomate suédois Hans Grundberg comme nouvel émissaire pour le Yémen, après le départ, sur un constat d’échec, du Britannique Martin Griffiths. En attendant, le Yémen est toujours à feu et à sang…

Martin Griffiths, comme son alter ego, le Mauritanien Ismaël Ould Cheikh Ahmed, n’aura pas réussi à mettre un terme au conflit yéménite qui dure depuis sept ans avec son concert de destructions et de morts. Le gouvernement de Sanaa appuyé par les rebelles Houthis tiennent en effet la dragée haute au gouvernement yéménite soutenu depuis 2015 par l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis.
« António Guterres a annoncé aujourd’hui la nomination du Suédois Hans Grundberg au poste d’émissaire spécial pour le Yémen », a déclaré l’ONU dans un communiqué publié vendredi soir.
Ambassadeur de l’Union européenne au Yémen depuis 2019, H. Grundberg « apporte plus de 20 ans d’expérience dans les affaires internationales, dont plus de 15 ans de travail dans le règlement de conflits, les négociations et la médiation », notamment au Moyen-Orient, a ajouté l’organisation.
En juin, M. Griffiths, devenu secrétaire général adjoint de l’ONU pour les Affaires humanitaires, avait dressé devant le Conseil de sécurité de l’ONU un constat d’échec de ses efforts pour mettre un terme à la guerre meurtrière dans ce pays, à l’issue de ses trois ans de mission.
Son successeur H. Grundberg avait dirigé le département du Golfe au sein du ministère des Affaires étrangères de son pays lorsque celui-ci accueillait les négociations ayant abouti en décembre 2018 à l’accord de Stokholm sur la démilitarisation de la ville portuaire stratégique de Hodeïda, principal point d’entrée de l’aide humanitaire au Yémen.
Depuis 2014, le conflit a tué des dizaines de milliers de personnes au Yémen, selon différentes organisations humanitaires. Plus des deux tiers des 30 millions d’habitants, confrontés à des risques accrus d’épidémies et de famine, dépendent de l’aide internationale. C’est, selon l’ONU, la pire crise humanitaire au monde.

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