La Coordination nationale des enseignants et le Syndicat national de l’enseignement (FDT) et la CDT ainsi que l’UMT et l’UGTM (syndicats les plus représentatifs) ont maintenu leur mouvement de grève pour la troisième semaine consécutive. Les enseignants en grève nationale depuis le 31 octobre jusqu’au 2 novembre menacent de poursuivre leur action en organisant des piquets de grève les 7, 8 et 9 novembre prochains, avec une marche nationale à Rabat qui conduirait les protestataires du Parlement au siège du MEN.
A rappeler aussi que les instances syndicales ont également prévu mardi 7 novembre un autre sit-in devant la tutelle, tout en maintenant des manifestations de protestation pendant les temps de récréation.
Mustapha Baitas, porte-parole du gouvernement, a affirmé au sortir du Conseil du gouvernement que la meilleure approche pour résoudre les questions en suspens est d’engager le dialogue. Il a fait référence à la récente réunion entre le chef du gouvernement et les représentants syndicaux, tout en rappelant que les pourparlers sont toujours en cours.
Le 30 octobre dernier, devant les syndicats les plus représentatifs, Aziz Akhannouch avait pris l’engagement d’améliorer le statut unifié du secteur. L’objectif de cette réunion avec les partis ayant signé l’accord du 14 janvier était de calmer les tensions et de mettre fin aux manifestations de protestation contre le nouveau statut unifié. Mais la grogne qui s’exprime toujours au sein du corps enseignant rappelle que l’on est encore loin de l’apaisement souhaité au regard de « l’injustice » consacrée par le statut unifié. Plus, Chakib Benmoussa qui pilote la réforme du MEN a ajouté à la confusion après la récente décision prise en vue de ponctionner les salaires des enseignants en grève. En effet, le ministère de l’Éducation nationale a sollicité la Trésorerie générale du Royaume (TGR) pour procéder aux déductions sur les salaires des enseignants en grève. Mesure interprétée par les syndicalistes du secteur comme une « menace » plutôt qu’une tentative de résoudre les questions en suspens. Les grévistes demandent l’annulation de toutes les décisions et sanctions disciplinaires prises à l’encontre des enseignants en raison de leurs activités syndicales qui plus est sont garanties par la loi. Ils rejettent le statut unifié proposé, dans sa forme comme dans son contenu, et appellent à son annulation ainsi qu’à une augmentation des salaires et des pensions. Autant dire que le dossier est loin d’être plié !
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Grogne des enseignants : Sit-in à Rabat devant le siège du MEN
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