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Droits humains en Arabie Saoudite : Tortures et exécutions « systémiques », selon des ONG

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Les exécutions en Arabie saoudite ont quasiment doublé sous le règne du roi Salman et de son fils, le prince héritier Mohammed Ben Salman. C'est ce que révèle un rapport publié mardi 31 janvier par des ONG de défense des droits de l'homme, qui détaillent des cas de torture et d'autres violations des droits humains.
Droits humains en Arabie Saoudite

Les exécutions sont montées en flèche en Arabie saoudite. La moyenne des mises à mort est passée de 70,8 exécutions par an de 2010 à 2014, à 129,5 par an depuis la prise de pouvoir par le roi Salman en 2015, selon un rapport de l’ONG britannique Reprieve, qui milite pour l’abolition de la peine capitale, et de l’Organisation saoudienne pour les droits de l’homme (ESOHR), basée en Europe.

Plus de 1 000 condamnés à mort ont été exécutés sous le pouvoir actuel, ont indiqué les ONG, après avoir vérifié les annonces officielles par des enquêtes et des entretiens avec des avocats, des familles et des militants.

L’Arabie saoudite a exécuté 147 personnes en 2022, selon le rapport, un chiffre confirmé par un décompte de l’AFP établi à partir des annonces officielles. En mars 2022, l’Arabie saoudite, qui est l’un des principaux pays pratiquant la peine de mort au monde, a annoncé 81 exécutions en une seule journée, pour des infractions liées au terrorisme.

Le pays a connu des réformes sociales rapides ces dernières années, mais les militants accusent MBS, prince héritier et déclaré homme fort de Riyad, de veiller à ce que toute critique contre le régime soit sanctionnée et de superviser la répression. 

Depuis 2013, au moins 15 personnes ont été exécutées pour des infractions commises alors qu’elles étaient mineures. De plus, 31 femmes ont été mises à mort entre 2010 et 2021. Parmi elles, 23 étaient des ressortissantes étrangères dont 13 employées de maison.

Ce rapport de 58 pages fait également état de tortures « systémiques » et de violations des procédures pénales régulières, notamment de cas de procès inéquitables et de torture d’enfants et de femmes.

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