Cette décision de la centrale syndicale est une réplique aux « choix politiques, économiques et sociaux du gouvernement qui continue d’insister à porter atteinte au pouvoir d’achat des citoyens, éludant ses obligations sociales », indique un communiqué produit à cette occasion. La CDT reproche au gouvernement son « incapacité à activer l’augmentation générale des salaires », son plan pour la réforme des retraites qui «porte atteinte aux acquis », mais aussi son refus de réviser l’impôt sur les revenus ou encore de respecter les libertés syndicales et la résolution des conflits sociaux.
La confédération rappelle avoir alerté le gouvernement lors du round d’avril 2023 de l’aggravation de la situation sociale intolérable, du danger de continuer à ignorer et à se soustraire aux engagements et de la nécessité de prendre des mesures exceptionnelles pour faire face à la vague de prix élevés et pour répondre aux attentes de la classe ouvrière et du grand public. Et réitère, à l’occasion de cette marche, l’appel au gouvernement en vue de « respecter ses engagements envers la classe ouvrière et l’ensemble des salariés, en accélérant la mise en œuvre des exigences de la Charte sociale et du contenu de l’accord du 30 avril 2022, notamment les mesures liées au respect libertés syndicales, améliorer les revenus, protéger le pouvoir d’achat, résoudre les conflits sociaux et ne pas affecter les pensions de la retraite ».
