Alors que la campagne électorale bat son plein pour le scrutin du 28 mai, Ione Belarra, secrétaire générale de Podemos et ministre des Affaires sociales, remet au centre de ses préoccupations le Polisario, groupe sécessioniste qui s’agite depuis l’Algérie pour parasiter le processus de récupération par le Maroc de ses provinces sahariennes.
« Félicitations au Front Polisario pour son 50ème anniversaire. Toute ma reconnaissance à vos 50 années de résistance et à celle du peuple sahraoui contre l’occupation », a-t-elle indiqué sur Twitter. « L’Espagne a une responsabilité historique envers le peuple sahraoui et cela nous concerne tous », a-t-elle réaffirmé. Oubliant au passage la responsabilité historique que l’Espagne coloniale envers le Royaume chérifien dont le territoire a été divisé en fonction des impératifs coloniaux franco-espagnols.
I. Belarra avait accusé, en avril lors d’un meeting politique organisé à Saragosse, Pedro Sanchez, chef du gouvernement, de « s’agenouiller devant le Royaume du Maroc » et d’« abandonner [les] frères sahraouis ». Elle avait aussi déploré que la Réunion de haut niveau Maroc–Espagne, tenue le 1er et 2 février à Rabat, ait consacré le soutien de P. Sanchez au plan marocain d’autonomie au Sahara.
Yolanda Diaz, ministre du Travail, affiliée aussi à Podemos, formation d’extrême gauche, n’avait pas hésité à qualifier le Maroc « de dictature »…