Lors de ce sommet crucial, auquel prennent également part les représentants des acteurs non-étatiques, se poursuivra jusqu’au 2 novembre et lancera cette COP qui a été retardée en raison de la pandémie de la Covid-19, les leaders de la planète auront à cœur de traiter de la mise en œuvre de l’accord de Paris, avec notamment l’instauration d’un marché carbone à l’échelle mondiale, ainsi que de la question du financement des actions climatiques, avec la réalisation, par les pays développés, de l’engagement de 100 milliards de dollars par an en faveur du fond vert pour le climat.
Les discussions porteront également sur la transition énergétique, l’adaptation, les transports et l’urbanisation, alors que plusieurs événements, projections et expositions seront organisées en marge de la conférence principale.
Les négociations techniques ne seront pas en reste, en particulier au sein de l’organe subsidiaire du conseil scientifique et technologique (SBSTA) et l’Organe subsidiaire de mise en œuvre (SBI), qui, forts de leurs ressources expertes, ne manqueront pas de jouer leur rôle d’intermédiaire indispensable entre la science et la politique durant cette COP.
L’heure sera également au bilan lors de ce rendez-vous de “la dernière chance”, puisque c’est la première fois que les États rendront compte de l’état de mise en œuvre de leurs stratégies nationale en présentant leurs Contributions déterminées au niveau national (NDC), un moment crucial qui ne devrait pas manquer d’animer les débats, car la mise en œuvre des NDC compilés par l’ONU jusqu’à la mi-septembre laisse entrevoir un réchauffement à 2,7 °C en 2100.
La reine Elizabeth II, absente pour des raisons médicales, prononcera un discours aux délégués dans un message vidéo filmé la semaine dernière au Palais de Windsor, alors que les présidents russe Vladimir Poutine et chinois Xi Jinping manquent à l’appel à l’ouverture de ces négociations. Les deux présidents ont toutefois insisté sur l’aspect « prioritaire » de la question climatique dans l’agenda de leurs pays respectifs. Pour sa part, le Pape François, également absent de la COP, a appelé en fin de semaine dernière les dirigeants du monde à apporter « d’urgence des réponses efficaces à la crise écologique actuelle et à offrir un espoir concret aux générations futures ».
Non loin du Scottish Event Campus, qui abrite l’événement, les militants pour le climat se comptent par centaines au niveau de la place Georges Square en plein centre de Glasgow. Venus faire entendre leur voix aux chefs d’État et de gouvernements et appelant à des mesures concrètes et urgentes, ils devraient être plusieurs milliers vendredi prochain, à l’occasion de l’une des plus grandes manifestations prévue en marge de cette COP.
Le Maroc est représenté à ce conclave planétaire par une délégation conduite par le Chef de gouvernement Aziz Akhannouch, composée notamment de Mohamed Sadiki, ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts et Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable. Quelque 120 leaders mondiaux et près de 25.000 participants, essentiellement répartis en délégations officielles, représentants des secteurs public et privé et ONGs sont attendus en présentiel à cette grand-messe du climat.
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COP 26 : Ouverture officielle de la grande messe du climat sur fond d’urgence
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