Nations Unies

Le secrétaire général des Nations unies a exhorté dimanche 28 janvier les pays ayant suspendu leur financement à l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) dans la tourmente, à « au moins garantir » la poursuite de ses opérations, essentielles à deux millions de personnes à Gaza.

L’unanimité n’a pas été atteinte mais, cette fois, aucun veto n’est venu rejeter une résolution liée au conflit Moyen-Oriental : le Conseil de sécurité de l’ONU a exigé, mercredi 10 janvier, l’arrêt « immédiat » des attaques menées par Sanaa contre des navires en mer Rouge.

Israël fait preuve de « lâcheté morale » en s’attaquant bille en tête à l’ONU. C’est en ces termes que la rapporteuse des Nations unies s’en est prise au chef de la diplomatie israélienne. La colonisation de la Palestine, assure-t-elle, a affaibli l’instance onusienne.

L’Assemblée générale des Nations unies a voté, mardi soir, à une écrasante majorité une résolution intitulée « Le droit du peuple palestinien à l’autodétermination ». Le texte a eu le soutien de 172 Etats, 10 se sont abstenus alors que 4 s’y sont opposés, dont les Etats-Unis et Israël. En votant cette résolution, le Maroc n’a toujours pas répondu à l’appel pressant de l’opinion nationale qui exige l’arrêt définitif du processus de normalisation avec l’entité sioniste coupable d’un véritable génocide en terre palestinienne.

Initialement prévu lundi, le vote d’un projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à une « cessation urgente et durable des hostilités » à Gaza a été reporté pour la deuxième fois de suite. Une honte pour la communauté internationale qui se voit ainsi suspendue au bon vouloir des soutiens de l’entité sioniste qui tue les civils à Gaza.

Le secrétaire général des Nations unies a déploré dimanche la « paralysie » de l’organisation face à la guerre dans la bande de Gaza et a regretté que le Conseil de sécurité n’ait pas voté en faveur d’un cessez-le-feu.