Le président américain a prétendu que Pretoria avait adopté une position agressive contre les États-Unis et ses alliés, notamment Israël. En foi de quoi, Ronald Lamola, ministre sud-africain des Relations internationales et de la Coopération, a déclaré, mercredi, qu’il n’y avait « aucune chance » que Pretoria retire la plainte qu’elle a déposée contre le régime israélien en décembre 2023. « Le respect de nos principes peut parfois avoir des conséquences, mais nous sommes convaincus que cela est important pour le monde et pour l’État de droit. », a-t-il ajouté.
L’Afrique du Sud a accusé Israël de génocide dans une affaire sans précédent portée devant la CIJ en décembre 2023. Elle a plaidé que le régime de Tel-Aviv avait « l’intention d’exterminer les Palestiniens de Gaza » et a demandé à la CIJ d’ordonner l’arrêt de la campagne génocidaire israélienne contre la bande de Gaza. Alors qu’une décision finale est en attente, la CIJ a statué en 2024 qu’« il existe un risque plausible de génocide à Gaza et de graves dommages continus causés aux civils ».
De nombreux pays ont emboîté le pas à l’Afrique du Sud et ont soutenu la plainte contre ‘Israël’, dont la campagne brutale de mort et de destruction pendant 15 mois ont coûté la vie à plus de 48 000 Palestiniens à Gaza et ont laissé l’enclave côtière assiégée en état de ruines.
Le Hamas et Israël ont conclu un accord de cessez-le-feu le 19 janvier. Néanmoins, D. Trump a menacé, lundi 10 février, d’appeler à l’annulation du cessez-le-feu et de « laisser l’enfer se déchaîner », si le Hamas ne libère pas tous les captifs israéliens d’ici le 15 février à midi.