Nations Unies

Faute d’avoir pu obtenir une adhésion, empêchée mi-avril par Washington, une écrasante majorité des pays de l’ONU a octroyé vendredi 10 mai des droits supplémentaires aux Palestiniens, jugeant qu’ils méritaient d’être membres à part entière de l’organisation. Le fait palestinien que l’occupant tente de gommer, avec la complicité des puissances occidentales, s’en trouve renforcé. Quand bien même la communauté internationale se trouve paralysée devant l’horreur qui a court aussi bien dans la bande de Gaza qu’en Cisjordanie.

L’Assemblée générale de l’ONU a adopté, jeudi 21 mars, par consensus la première résolution onusienne sur l’intelligence artificielle (IA), par 123 voix. La liste des adhésions reste ouverte à d’autres Etats membres. Le Maroc était associé à la rédaction du texte présenté aux médias à New York sous le titre : « Saisir les opportunités offertes par des systèmes d’intelligence artificielle sûrs, sécurisés et fiables pour le développement durable ».

Et de trois pour les États-Unis d’Amérique au Conseil de sécurité. Les Américains ont contré un projet de résolution en faveur d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et de la libération de tous les otages israéliens. Cette position US intervient à l’heure où Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, est au Caire à la tête d’une délégation pour discuter de la situation politique et sur le terrain à Gaza. Et au moment où les forces d’occupation sionistes persistent dans leurs menées criminelles contre les Gazaouis. Le Caire et Ryad ont regretté la position US.

Alors que les responsables israéliens réaffirment leur volonté d’étendre leurs opérations à Rafah, l’ONU a prévenu mardi qu’une « invasion terrestre » pourrait « constituer un crime de guerre », car cela provoquerait « de très nombreux morts civils », la ville du sud de l’enclave étant « densément peuplée ». Rafah a fait l’objet de bombardements israéliens. Le dernier bilan du ministère de la Santé à Gaza fait état de 27 585 martyrs et 66 978 blessés.

Le déplacement effectué mercredi par Staffan de Mistura à Pretoria est couvert par les Nations Unies. Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, a assuré qu’il s’inscrit dans le cadre de l’exercice de son « mandat ». Afin de relancer le processus politique, l’émissaire onusien est libre de consulter les parties concernées par la question du Sahara occidental et d’autres, a-t-il souligné dans une réponse faite à la MAP.