Ukraine

La Russie a affirmé avoir « écrasé » le groupe ayant attaqué le 22 mai depuis l’Ukraine la région russe de Belgorod. Le ministère russe de la Défense assurait mardi que « plus de 70 terroristes ukrainiens » auraient été tués. Le même jour, un intercepteur russe est allé à la rencontre de deux bombardiers US en mer Baltique. Alors que l’US Navy a dépêché en Norvège le plus récent de ses porte-avions nucléaires.

La contre-offensive ukrainienne se fait attendre, mais la température monte. Un groupe de « saboteurs », disent les autorités russes lundi 22 mai, est apparu dans la région russe de Belgorod, frontalière avec l’Ukraine. Kiev nie toute responsabilité, mais Moscou l’accuse. Vladimir Poutine a en tout cas été informé, assure le porte-parole du Kremlin.

Les États-Unis n’imposent pas de restrictions à l’Ukraine sur l’utilisation de leurs armes contre la Crimée, qu’ils considèrent comme appartenant à Kiev, annonce un conseiller de la Maison-Blanche. L’armée ukrainienne dispose déjà de missiles à longue portée britanniques et des discussions sont en cours sur l’envoi de chasseurs F-16.

C’est un tournant d’importance dans le soutien occidental à Kiev et une décision qualifiée d’« historique » par le président Volodymyr Zelensky : Joe Biden s’est déclaré prêt à autoriser d’autres pays à fournir à l’Ukraine les avions de combat qu’elle réclame ardemment.

En pleine guerre en Ukraine, le commandant des forces terrestres de l’armée sud-africaine a entamé lundi une visite officielle à Moscou. Un déplacement qui intervient en plein imbroglio national sur les accusations américaines reprochant à Pretoria des livraisons d’armes à la Russie. Et coïncide aussi avec la tournée dans les capitales européennes du Président ukrainien pour s’assurer d’un soutien militaire conséquent à son pays qui croise le fer avec la Russie.

L’Ukraine et l’Occident perdent sur plusieurs aspects face à la Russie, indique un ancien agent secret du Royaume-Uni. Kiev est à court de munitions et de soldats, alors que la guerre économique et celle de l’information ont échoué en dehors de l’Europe et des États-Unis.