Parlement Européen

Nouvelle déconvenue des séparatistes au parlement européen. Des photos à la gloire du Polisario ont été retirées d’une exposition intitulée : « Un endroit dans le monde ». L’événement avait été inauguré, mercredi, en marge d’une conférence sur « l’avenir de la paix », organisée par Podemos.

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Une semaine après l’adoption d’une résolution au Parlement européen, appelant à la libération des journalistes détenus au Maroc, une trentaine d’eurodéputés, des Verts, d’extrême gauche, de Renew Europe et des séparatistes catalans, réclament de décréter des sanctions à l’endroit du royaume, identiques à celles déjà prises en décembre contre le Qatar.

Au-delà de l’unanimisme du discours des formations politiques représentées dans les deux Chambres du Parlement marocain réuni, lundi, lors d’une séance commune pour analyser et répondre à la résolution du Parlement européen, votée le 19 janvier, appelant à la libération de journalistes marocains détenus, la FGD et le PSU ont développé une autre rhétorique.

Les deux Chambres du Parlement marocain ont tenu, lundi, une séance plénière conjointe pour discuter la dernière résolution du Parlement européen sur la situation des libertés au prisme des journalistes emprisonnés dans le Royaume. Tout en condamnant l’approche de l’instance européenne, résolution a été prise de « reconsidérer » les liens tissés entre les institutions de part et d’autre de la Méditerranée.

Le Conseil national de la presse (CNP) a réagi à la résolution votée jeudi par le Parlement européen, au sujet de la situation de la liberté de la presse au Maroc et appelant les autorités à « mettre fin au harcèlement des tous les journalistes, leurs familles et leurs avocats ». Etonnant ! Le Parlement marocain qui doit réagir s’est contenté de déléguer la mission à Lahcen Haddad, coprésident de la Commission parlementaire mixte Maroc-Union Européenne.

Comme attendu, le Parlement européen a passé en revue les affaires de corruption qui secouent le Parlement européen depuis ces dernières semaines. Des eurodéputés sont montés au créneau pour dénoncer le Maroc et exiger une révision des accords qui le lient à l’ensemble européen. Mais l’affaire ne s’arrête pas à ce seul niveau puisque la même instance paneuropéenne devrait se prononcer sur la situation des journalistes marocains et faisant un focus dur le cas Omar Radi.