Conflictualité

Les groupes armés sont entrés dans la capitale syrienne après avoir pris la ville de Homs. Selon les agences internationales, il n’y aucun indice d’une présence de l’armée syrienne dans la capitale syrienne. L’agence Tass citant une source du Kremlin assure que l’ex-président syrien Bachar al-Assad est arrivé en Russie avec les membres de sa famille. Moscou lui a accordé l’asile politique. Plusieurs pays occidentaux se joignent à Israël pour applaudir la chute du régime Al-Assad. Benyamin Netanyahu a annoncé l’effondrement de « l’accord de désengagement » de 1974 sur le Golan et donne des prescriptions pour occuper la zone tampon avec la Syrie. Des médias israéliens rapportent que l’armée étudie l’éventualité de lancer des attaques contre le Yémen et d’élargir le champ de son offensive terrestre et aérienne en Syrie. Pas moins d’une centaine de raids ont ciblé plusieurs bases et administrations névralgiques, y compris à Damas.

Lors du Forum de Doha, Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie russe, a rencontré ses homologues turc et iranien. Évoquant l’offensive terroriste en Syrie, il a affirmé que la Russie soutenait l’intégrité territoriale de son allié en Méditerranée et l’aidait militairement à repousser les attaques terroristes sur son territoire, les jugeant inacceptables. Un battage médiatique orchestré par des médias occidentaux et arabes tente de présenter sous un nouveau jour, plus acceptable, le visage hideux du chef de la branche syrienne d’Al-Qaida. Et loue les percées militaires des groupes insurgés coalisés soutenus par les parties turque et israélienne.