Guerre en Ukraine

Exit la trêve annoncée par le maitre du Kremlin. Plus de 600 militaires ukrainiens ont été éliminés lors de frappes massives de missiles en représailles de l’attaque ukrainienne contre Makeïevka. En plus de cela, environ 200 combattants été neutralisés lors de combats durant ces dernières 24 heures, signale la Défense russe.

Kiev et dix régions d’Ukraine connaissent de nouvelles coupures d’électricité, après une nouvelle vague d’attaques de drones lancés par la Russie contre des infrastructures énergétiques. Ces attaques se sont produites quelques heures avant le déplacement de Vladimir Poutine à Minsk. Le président russe a rendez-vous avec son homologue biélorusse Alexandre Loukachenko.

La capitale, Kiev, et d’autres villes ukrainiennes, comme Lviv ou Kharkiv, ont été touchées mardi 15 novembre par de nouvelles frappes russes. La salve de missiles qui a fait au moins un mort à Kiev a visé les infrastructures énergétiques et centres de commandement de l’armée ukrainienne. Les autorités de la région russe de Belgorod, frontalière de l’Ukraine, annoncent également deux morts dans des frappes ukrainiennes. La Pologne qui a tenté de mobiliser l’alliance atlantique après avoir annoncé la chute d’un missile « russe » sur son sol a vite déchanté.

Les frappes russes en Ukraine ne faiblissent pas. Ciblant pour l’essentiel les infrastructures stratégiques, énergétique et de défense, les missiles contraignent Kiev à appeler les Ukrainiens à ne pas quitter les abris. Le déploiement d’un corps expéditionnaire de l’US Army fort de plus de 4.000 hommes vise, selon le Pentagone, à appuyer les pays de l’OTAN. Mais Washington menace de pousser ses soldats en Ukraine.

Le président russe a ordonné mercredi 19 octobre l’instauration de la loi martiale dans les quatre territoires annexés par son pays en Ukraine. L’administration d’occupation russe à Kherson, dans le sud, a indiqué qu’elle évacuait les civils de la ville face à l’avancée des troupes ukrainiennes, tout en assurant que l’armée russe allait combattre sur place « jusqu’à la mort ». Kiev accuse Moscou « d’essayer de faire peur » aux habitants de Kherson.