Pakistan

La police pakistanaise a arrêté samedi l’ancien Premier ministre Imran Khan à son domicile de Lahore, dans l’est du pays. C’est la deuxième fois que le populaire leader de l’opposition est détenu cette année. Plusieurs manifestations de soutien ont été organisées dans plusieurs villes pakistanaises. Les marcheurs réclament l’élargissement du leader politique.

Au moins 40 personnes ont été tuées et plusieurs dizaines d’autres blessées dans l’explosion d’une bombe dimanche dans le nord-ouest du Pakistan lors d’un rassemblement d’un parti islamique radical. Aucun groupe n’a revendiqué l’attentat pour le moment, mais la section locale du groupe terroriste État islamique (EI) a déjà revendiqué des attentats contre le parti conservateur organisant l’événement.

Après deux jours de manifestations violentes organisées par des partisans d’Imran Khan à travers tout le pays, l’armée a déployé, jeudi, des militaires dans la capitale Islamabad. L’arrestation mardi de l’ex-Premier ministre, accusé de corruption, et son placement en détention provisoire ont fait sombrer le Pakistan dans le chaos. Fait rare : des soutiens d’Imran Khan s’en sont pris à des symboles du pouvoir militaire. I. Khan a comparu devant la Cour suprême qui a jugé son arrestation « invalide ».

Washington regarde le Pakistan comme le lait sur le feu, à cause de sa proximité géographique avec l’Afghanistan et la Russie. Le pays est en ébullition après l’arrestation de l’ancien Premier ministre Imran Khan. Arrestation jugée illégale par la Cour suprême…