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L’arrestation du leader du PTI invalidée : Après la colère, les partisans d’I. Khan en liesse

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Après deux jours de manifestations violentes organisées par des partisans d'Imran Khan à travers tout le pays, l’armée a déployé, jeudi, des militaires dans la capitale Islamabad. L’arrestation mardi de l’ex-Premier ministre, accusé de corruption, et son placement en détention provisoire ont fait sombrer le Pakistan dans le chaos. Fait rare : des soutiens d’Imran Khan s’en sont pris à des symboles du pouvoir militaire. I. Khan a comparu devant la Cour suprême qui a jugé son arrestation « invalide ».
Après la colère, les partisans d’I. Khan en liesse

Postes de police et véhicules de l’armée incendié, résidence du commandant militaire de Lahore en feu, pareil déchaînement des violences contre l’armée est un signal lancé par les partisans d’I. Khan contre la dérive du pouvoir en place à Islamabad. Pouvoir auquel on reproche ses accointances avec le pouvoir civil en place qui a manœuvré pour éjecter de la scène un chef de gouvernement qui refuse la vassalisation du Pakistan aux USA.

Arrêté mardi et placé mercredi en détention provisoire pour huit jours, I. Khan a comparu jeudi devant la Cour suprême, après un recours déposé par ses avocats contre son arrestation. La juridiction a déclaré celle-ci « invalide ». « Votre arrestation est invalide et le processus entier doit être revu », a déclaré Umar Ata Bandial, le président de la Cour suprême. I. Khan reste donc en détention et devrait encore répondre des griefs qui lui sont reprochés, à savoir un dossier de corruption.

L’annonce de la Cour suprême a provoqué des scènes de liesse chez les militants du PTI (Mouvement du Pakistan pour la justice), rassemblés en fin de journée à quelques mètres de la Cour suprême, en plein cœur d’Islamabad. La zone est quadrillée par des paramilitaires et l’accès à cette zone est impossible : plusieurs routes sont bloquées et des conteneurs ont été placés sur certains axes routiers et à l’entrée de la capitale. L’objectif est d’éviter les rassemblements de masse et les manifestations telles que celles qui ont secoué le pays depuis mardi, jour de l’arrestation d’I. Khan. Le PTI a appelle jeudi soir ses partisans à cesser de manifester.

Le calme devrait revenir au Pakistan après 48 heures d’émeutes et de chaos, sauf nouveau rebondissement. Plus d’une centaine de procédures judiciaires éclaboussent I. Khan depuis qu’il a été évincé du pouvoir par une motion de défiance il y a plus d’un an.

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