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Tunisie
Le jugement a été prononcé sans un réel procès : il n’y a eu que trois audiences, toutes musclées. Les avocats de la défense –…
Le Front de salut national, qui rassemble une partie de l’opposition tunisienne, a demandé le départ du président du pays, Kaïs Saïed, dans la foulée de la très faible participation (11,3%) au deuxième tour des élections législatives, le dimanche 29 janvier.
Insolite ! Des images d’une centaine de camions chargés de sucre, d’huile, de farine et de riz en route vers la Tunisie ont été largement diffusées mercredi dans les médias. La solidarité dont fait preuve Tripoli est diversement appréciée par les Tunisiens.
Le président Kaïs Saïed, fort des pleins pouvoirs qu’il s’est arrogé depuis un an et demi, concentre désormais aussi toute la colère de l’opposition tunisienne. Contrairement à ce que cette dernière avait suggéré pour dépasser la crise politico-institutionnelle, le 2ème tour des législatives est en marche.
En Tunisie, l’exaspération monte dans les rangs de l’opposition et de la société civile. Des appels à la démission de Kaïs Saïed attestent que la Tunisie renoue avec une période de turbulences politiques. Le Président persiste dans ses choix quitte à pousser l’UGTT dans ses derniers retranchements. Une grève dans les transports est déjà prévue en janvier…
En Tunisie, la nouvelle loi de finances promulguée vendredi alimente, depuis, le mécontentement populaire. Nourrissant la polémique, le puissant syndicat dirigé par Noureddine Taboubi, menace de recourir à la grève. La situation se tend davantage alors que la Tunisie est en proie à d’intenses turbulences politiques et économiques.
La présidence tunisienne a commenté, deux jours après le scrutin, le taux de participation aux législatives de samedi 17 décembre. Sa légitimité et celle du processus politique sont remises en cause par l’opposition qui appelle à sa démission après le taux d’abstention record à près de 90%.
Ahmed Nejib Chebbi, chef de la principale coalition d’opposants en Tunisie a appelé le président Kais Saied à « partir immédiatement », après le fiasco des législatives de samedi, censées renouveler le Parlement et marquées par un taux d’abstention massif de plus de 92%.
A la veille des législatives du 17 décembre, la Tunisie renoue avec la contestation. Le pouvoir semble décidé à continuer le processus électoral alors que nombre de forces politiques contestent la dérive autoritaire du Président Kaïs Saïd. Même le puissant syndicat UGTT, dont le rôle notable dans la stabilisation de la situation après la révolution du Jasmin, s’indigne de la situation délétère que vit le pays.
Alors que les préparatifs vont bon train pour les élections législatives en Tunisie, l’UGTT, puissante centrale syndicale, assure mettre fin à toute collaboration avec l’Exécutif dans l’immédiat. Des tensions qui interviennent alors que le pays traverse des turbulences politico-économiques intenses.
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