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Tunisie
Le jugement a été prononcé sans un réel procès : il n’y a eu que trois audiences, toutes musclées. Les avocats de la défense –…
La présidence tunisienne a réagi, dans la nuit de dimanche à lundi 6 mars, à la montée du racisme en Tunisie, dans un contexte de violences visant surtout les ressortissants des autres pays d’Afrique. Mais aussi en réaction aux mesures de rétorsion décidées contre les ressortissants tunisiens dans certains pays africains.
La puissante centrale syndicale tunisienne se mobilise depuis un mois pour revendiquer sa liberté syndicale après l’arrestation d’un syndicaliste le 1er février. Le secrétaire général Noureddine Taboubi a haussé le ton contre le président Kaïs Saïed dans son discours durant la manifestation « interdite » par le pouvoir. Il a également fait allusion aux récents évènements touchant les migrants subsahariens en Tunisie rappelant que le pays est une terre de tolérance.
La tension reste vive en Tunisie où l’évolution de la situation politique a tendance à s’envenimer. En effet, aux procès intentés par le pouvoir contre nombre d’acteurs politiques pour « complot » contre la sécurité nationale, le bras de fer engagé avec la puissante centrale syndicale UGTT a tendance à se durcir. Tunis a refusé à une délégation étrangère de syndicalistes venus exprimer leur solidarité avec les partisans de Noureddine Tabboubi de fouler le sol tunisien.
En Tunisie, une nouvelle vague d’arrestation d’opposants au président du pays a débuté le 22 février 2023. Celle de Jawhar Ben Mbarek, l’un des principaux critiques de Kaïs Saïed, a été confirmée par ses proches vendredi.
Le président tunisien s’en est pris violemment, mardi, aux migrants subsahariens, lors d’une réunion de son Conseil national de sécurité. Il a annoncé des « mesures urgentes » pour faire face à un phénomène dont le but, selon ses propos extrêmement durs rapportés dans un communiqué, est de transformer l’identité de son pays.
Le président tunisien a ordonné, samedi dans la soirée, l’expulsion de la plus haute responsable syndicale européenne. Les autorités l’accusent d’ingérence après des déclarations tenus lors d’une manifestation dans la ville de Sfax, organisée par le syndicat de l’UGTT.
En Tunisie, les arrestations continuent. Après d’anciens magistrats, des cadres de partis politiques ou encore le directeur général de la radio la plus écoutée du pays, c’est un ancien député qui a été arrêté mardi dans la soirée. Même des syndicalistes ont été mis aux arrêts. En déplacement sur le terrain, le président Kaïs Saïed a pris la parole longuement sur cette vague d’arrestations. Elles étaient nécessaires et urgentes selon lui.
La police tunisienne a procédé ce week-end à une vague d’arrestations à Tunis visant des hommes d’affaires, des politiques et des personnes liées aux milieux islamistes. Ils sont accusés, selon leurs avocats, de « menacer la sécurité de l’État ».
La Tunisie qui a rompu ses relations diplomatiques avec Damas après le début de la guerre nourrie depuis l’étranger en Syrie en 2011, a annoncé, le jeudi, qu’elle souhaitait reprendre ses échanges diplomatiques avec la Syrie.
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