Algérie

La wilaya de Boumerdès, en Algérie, est aux couleurs du Polisario jusqu’au 14 août. Sauf que cette année, la séance d’ouverture de l’université d’été du mouvement sécessionniste n’a vu la présence d’aucun officiel algérien. La situation interne marquée par la guerre des clans et les défis sécuritaires en lien avec l’accès des militaires à la tête du Niger expliqueraient le désintérêt de la nomenklatura algérienne.

Interpellé sur la reconnaissance israélienne de la marocanité du Sahara occidental, Abdelmajid Tebboune, président algérien a réagi lors d’une conférence de presse réunissant des médias locaux, en en minorant la portée. « C’est un non-évènement (…) C’est du n’importe quoi », a déclaré A. Tebboune tout en rappelant que la question du Sahara « doit être résolue selon le droit international et les Nations unies ».

Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire algérienne (ANP), s’est envolé le 31 juillet vers la Russie. Le ministère algérien de la Défense a précisé que cette visite officielle est effectuée à l’invitation de Sergueï Choïgou, ministre de la Défense russe. Une visite suivie de près par Rabat à l’heure où Moscou entend asseoir le leadership algérien en matière de sécurité dans la région nord-africaine.

Abdelmadjid Tebboune qui effectue la première visite d’un chef d’État algérien à Pékin depuis 17 ans a rencontré mardi le président chinois. « La Chine est prête à travailler avec l’Algérie pour renforcer les communications stratégiques, approfondir les échanges et la coopération », a déclaré Xi Jinping.

À partir de lundi 17 juillet, le président algérien Abdelmadjid Tebboune entame une visite d’État en Chine. Alger souhaite un appui de Pékin pour l’adhésion au BRICS. La Chine est l’un des principaux partenaires commerciaux de l’Algérie. Cette visite en Chine qui durera cinq jours intervient quelques semaines après un séjour à Moscou.