« Cette visite, qui s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre l’Armée nationale populaire et les Forces armées russes, permettra aux deux parties d’examiner plusieurs questions d’intérêt commun », a indiqué le ministère.
Lors de la visite du Président Abdelmadjid Tebboune à Moscou mi-juin, S. Choïgou a confirmé qu’en 2022 les deux États avaient conclu un contrat pour la fourniture d’« un large éventail d’armements ». Il a précisé que le contrat comprenait « des chars et des systèmes de défense aérienne ainsi que des avions ».
Bien plus, en recevant S. Chengriha, le ministre russe a indiqué que son pays s’intéresse au leadership de l’Algérie dans la sécurité du nord de l’Afrique. Dès lors, « la Défense russe est également prête à contribuer à l’amélioration des capacités de combat de l’armée algérienne », a précisé S. Choïgou.
Selon lui, la Russie et l’Algérie ont envoyé un signal clair au monde entier selon lequel les deux pays ont l’intention de mener une politique extérieure indépendante et de défendre leurs intérêts nationaux. Et ce, en dépit de la pression sans précédent de l’Occident.
Le ministre russe a ajouté que Moscou a toujours soutenu le droit des pays à prendre indépendamment des décisions sur les questions internationales et interétatiques, en particulier sur celles qui sont liées à la sécurité nationale. « En grande partie, cela est conditionné par des relations amicales et confiantes qui existent entre les leaders de nos pays », a-t-il abondé en rappelant que Vladimir Poutine et A. Tebboune ont signé, en juin dernier, la déclaration sur le partenariat stratégique approfondi entre les deux pays.
De son côté, Saïd Chengriha a noté que « la mémoire du peuple algérien préserve à vie les positions qu’occupa l’Union soviétique en 1954 lors de notre révolution ». Il a également mis en valeur l’assistance des Forces armées russes déjà apportée à l’armée algérienne pour renforcer sa capacité de défense, ainsi que pour contrer les menaces et les défis auxquels l’Algérie est confrontée. D’après lui, ces dangers sont entre autres « soutenus par le comportement destructeur occidental ».