Afrique de l’Ouest

Les ex-rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), signataires de l’accord de paix de 2015, exigent la libération de leurs combattants arrêtés le 23 avril à Chimam, dans le nord-est du Mali. L’armée malienne les considère comme des « terroristes », ce que réfute la CMA. Mais leurs propres alliés du Gatia, autre groupe armé signataire de l’accord, leur demandent à présent des explications.

Une opération de l’armée a été menée près de Ménaka, dans le nord-est du Mali, région passée sous la domination totale de la branche sahélienne du groupe État islamique. Dans un communiqué diffusé lundi, les Forces armées (Fama) annoncent avoir mené la veille une « action majeure » dans le secteur de Tin-Fadimata, avec arrestations et matériel saisi à la clé. Mais la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), mouvement signataire de l’accord de paix de 2015, indique que ce sont des combattants issus de ses rangs et non des terroristes qui ont été interpelés.