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Lutte anti-terroriste au Burkina Faso : Les responsables nient toute présence de « mercenaires »

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Au Burkina Faso, le ministre de la Défense a dénoncé devant des représentants de la société civile une "coalition internationale" contre son pays. Il a exhorté ses compatriotes à ne pas être complices de celle-ci et à plus de solidarité dans la lutte contre le terrorisme.
Les responsables nient toute présence de « mercenaires »

Au cours des années de présence dans la région, les forces occidentales n’ont pas été en mesure de résoudre le problème de sécurité. Le colonel-major Kassoum Coulibaly, ministre burkinabè de la Défense, a profité d’une rencontre avec des représentants des organisations de la société civile mercredi 3 mai pour pointer les agissements d’une coalition internationale. « Il y a actuellement une coalition internationale contre le Burkina Faso. Il faut que vous le compreniez », a-t-il soutenu.

Il a demandé aux Burkinabè plus de solidarité pour sauver la patrie et les a invités à ne pas être complices de cette coalition. « Si la maison brûle, donnons-nous la main pour éteindre le feu. La lutte n’est pas une affaire des hommes de tenue… c’est l’affaire de tous les Burkinabè. Notre pays est en train d’être brûlé. Sauvons notre pays. Soyons solidaires », a-t-il lancé.

Il a démenti le recours à des forces étrangères dans la lutte contre le terrorisme et a affirmé que le gouvernement ne comptait que sur les ressources endogènes.

« Nous sommes en train d’agir par notre propre moyen », a-t-il déclaré tout en ajoutant qu’il « n’y a aucun membre de Wagner au Burkina Faso, ce sont nos Forces [Forces de défense et de sécurité et Volontaires pour la défense de la patrie] qui combattent ».

Le militaire n’est pas le premier à déclarer que le pays ne comptait que sur ses propres forces dans la lutte contre le terrorisme et pour l’intégrité territoriale.

Deux jours plus tôt, Apollinaire Kyelem de Tambela, Premier ministre, a démenti l’éventualité du recours à des forces étrangères. « À aucun moment, il ne nous viendra à l’idée d’accepter des troupes étrangères ici », a-t-il avancé en intervenant devant les syndicalistes.

Le Burkina Faso a décrété fin avril une mobilisation générale des hommes de plus de 18 ans  » physiquement aptes «   en vue de  » défendre l’intégrité du territoire national, de restaurer la sécurité sur l’ensemble du territoire et d’assurer la protection des populations et de leurs biens, contre la menace et les actions terroristes « .

Depuis 2015, le Burkina Faso fait face à des attaques terroristes récurrentes dans plusieurs régions.

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