Afrique de l’Ouest

Un premier bilan fait état d’au moins 64 personnes – 49 civils et 15 soldats – ont été tuées jeudi 7 septembre dans deux attaques « terroristes » ayant visé un bateau de transport de passagers et une base de l’armée dans le nord du Mali, où un deuil national de trois jours a été décrété à partir de vendredi, a annoncé le gouvernement.

Au Burkina Faso, l’état-major des armées annonce que 53 combattants, dont 17 militaires et 36 VDP, ont perdu la vie lors d’une attaque de djihadistes présumés dans la région du nord lundi matin à l’aube. L’unité attaquée fait partie du 12e régiment d’infanterie commando, dont le camp se situe à Ouahigouya, dans la province du Yatenga.

Quelques jours après avoir bloqué le projet de résolution franco-émirati sur les sanctions contre le Mali, la Russie a dévoilé « un secret » sur les coulisses des consultations au Conseil de sécurité de l’Onu, qualifiant de néocoloniale la position sur le Mali exprimée par un membre du Conseil.

Pour la première fois depuis le début de la crise au Niger, le président du Nigeria et actuel chef de la Cédéao a évoqué la possibilité d’une transition « si le pouvoir militaire [en place à Niamey] se montre sincère ». Ces propos ont été retranscrits dans un communiqué diffusé jeudi soir par la présidence nigériane, à l’issue d’une rencontre entre Bola Tinubu et le Conseil suprême des affaires islamiques du Nigeria.

Les putschistes ont levé l’immunité diplomatique de Sylvain Itté, ambassadeur de France à Niamey, indiquent-ils dans un courrier daté du 29 août et adressé au Quai d’Orsay. Mais pour l’instant, Paris refuse de répondre aux volontés d’expulsion de la junte. L’ambassadeur français déclaré persona non grata peut à tout moment être arrêté par la police.